Copan
 
A notre réveil le ciel est plombé, de nombreux nuages gris foncé s'annoncent au-dessus de nos têtes.
 
Nous reprenons notre chemin sur une route bétonnée ... quel plaisir !!!
 
Nous arrivons à " Copan " sous la pluie et nous nous posons dans le jardin d'un hôtel presque vide.
 
La pluie ayant cessé, nous visitons la petite ville aux maisons colorées mais le mauvais temps ne la rend pas agréable .... les rues pavées sont boueuses et il n'y a rien de passionnant à voir. Les voyageurs s'arrêtent ici uniquement pour le site archéologique.
 
" Copan ", est surnommée " l'Alexandrie des Mayas " ou encore " l'Athènes du Nouveau Monde ". Ces appellations, le site les doit à la finesse et à la beauté de son architecture et à ses stèles magnifiquement ciselées.
 
Les Mayas firent de " Copan " un haut lieu scientifique où les prêtres y étudiaient l'astronomie.
 
Le site fut mentionné dès 1576 au roi Philippe II d'Espagne, mais c'est en 1834 que commença réellement l'exploration du site par les archéologues.
 
Il est inscrit au Patrimoine de l'Humanité de l'Unesco en 1980,
 
C'est sur la grande place que l'on admire les plus belles stèles érigées entre 711 et 736.
 
Comme pour la plupart des Cités Mayas, le  " Jeu de Pelote " est un des édifices les plus importants et il est, après celui de " Chichen Itza " au Mexique, le plus grand Jeu de balle d'Amérique Centrale.
 
* l'Acropole avec ses deux places entourées de structures élevées.
 
* l'Escalier Hiéroglyphique où l'on a découvert le plus long texte Maya avec
2 200 glyphes.
 
.* La reconstitution du Temple Rosalia n'est pas la plus belle attraction du Musée de Sculpture Maya ... un peu triste
 
Notre arrivée sur le site est saluée par une colonie de " Scarlet Macaw " des perroquets aux vives couleurs.
 
Nous restons longtemps en leur compagnie essayant de les filmer ou de les photographier en plein vol ... sans succès.
Santa Rosa de Copan
 
Une autre frontière nous attend aujourd'hui.
 
Nous quittons la capitale vers le nord à travers des paysages magnifiques et sur une bonne route.
 
Le passage frontalier se fait en 2 heures ... non pas à cause de la foule mais par une bureaucratie très perturbée.
 
Nous avons obtenu au Guatemala un visa de 90 jours qui couvre quatre pays : Guatemala / San Salvador / Honduras / Nicaragua
 
* Coté El Salvador : au bureau de l'immigration, l'employé veut absolument que Jean-Pierre soit rentré le 7 janvier ... alors qu'il est rentré le 6 janvier !!!
 
Comment lui expliquer que nous avons quitté le Guatemala le 6 janvier (visa de sortie à l'appui) et qu'il est impossible d'être rentré au Salvador le lendemain ... A moins d'être resté entre les deux postes frontières ...
 
20 minutes pour qu'il comprenne !!!
 
* Côté Honduras : au bureau de l'immigration, les deux employés mettent plus de 20 minutes à calculer le nombre de jours déjà consommés sur notre visa et le nombre de jours restants.
 
Aidés de l'ordinateur, de la calculette et l'intervention d'une 3ème personne le calcul est établi ... 49 jours utilisés 41 jours restants ... pendant ce temps la file d'attente à triplé !!!!
 
A la douane, nous tombons sur un apprenti.
 
Il ne connaît pas notre cas et avec l'aide de son collègue passe 1 heure à enregistrer le titre d'importation temporaire du véhicule sur son ordinateur !!!
 
Il consulte même le livre de procédure !!! tout cela pour à la fin nous remettre un document manuscrit !!!
 
Nous reprenons notre chemin sous un ciel maussade et empruntons une des routes les plus dangereuses que nous avons empruntée à ce jour.
 
Elle est goudronnée mais non entretenue ... résultat : de nombreux trous voir des énormes crevasses jalonnent ce parcours ... Nous sommes obligés de faire du "Gymkhana" en nous déportant sur la voie d'en face ... Un vrai parcours du combattant pour éviter les voitures et les camions.
 
Nous ne profitons pas du paysage composé de caféiers, de pins et de sapins.
 
Nous arrivons en toute fin d'après-midi et trouvons refuge sur le parking d'une station " Texaco ".
 
La ville sent le café ... de nombreuses usines sont installées dans la vallée et c'est la saison des récoltes.
CARNET N° 083
MAVROS ODYSSEE