La côte sud atlantique
 
Le temps est maussade mais de belles éclaircies sont annoncées.
 
Il nous reste à visiter la côte sud-est  connue pour " la plage des Salines " et la " Savane des Pétrifications "
 
Un chemin de randonnée parcourt cette partie de l'île et permet d'admirer diverses anses....mais cela ne sera pas pour nous....un guet infranchissable nous oblige à rebrousser chemin.
 
Nous nous contentons d'un repas au bord de la mer.
 
Nous profitons d'être dans un département français pour faire divers achats : pour le camping car entre autre.
Le Centre et l'Est
 
Matinée sous la pluie
 
Nous empruntons " la route de la Trace " qui traverse l'île en son centre.
 
C’est au coeur de la forêt tropicale que cette route serpente sur une quarantaine de kilomètres. Elle a été tracée par les Jésuites au 18ème siècle pour contourner les Pitons du Carbet, puis a été rallongée jusqu’à la Montagne Pelée.
 
C'est la Martinique profonde et sauvage : fougères arborescentes, balisiers, bambous, arbres géants et lianes …
 
Nous visitons le " Jardin de Balata ", oeuvre de Jean-Philippe Thoze qui, pendant plus de vingt ans, a collectionné les plantes tropicales et endémiques. Balisiers, roses de porcelaine, bégonias, orchidées. 3 000 plantes sont présentes dans la plantation.
 
Nous sommes accueillis par des colibris...joli spectacle...puis nous empruntons une balade unique à " la cime du jardin botanique ", à plus de 15 mètres de haut, entièrement sécurisée par des filets !!!
 
Il pleut ce qui nous empêche d'aller voir les cascades qui jalonnent la route.
 
* Saint Pierre : Fondée en 1635, la ville est devenue très vite le centre de l'activité économique et culturelle des Antilles. Le " Petit Paris des Antilles " possède alors un théâtre, des consulats et un jardin botanique. Le 8 mai 1902, l'éruption du " Mont Pelée " détruit et submerge les 2 985 habitations.
 
Nous longeons la côte de la mer des caraïbes avec ses cocotiers et ses plages de sable fin jusqu'à " Fort de France " que nous visiterons à peine pour cause de pluie. Bien dommage.
La côte sud caraîbe
 
Matinée golf sur le seul parcours en Martinique.
 
Prix imbattable : 22.50 euros !!! les 18 trous.
 
Parcours à la hauteur du prix....un champs gazonné non entretenu...une catastrophe....aucun plaisir à jouer, bien au contraire !!!
 
Pour oublier ce parcours, nous déjeunons les pieds dans le sable dans un petit restaurant à " Petite Anse "
 
La baie, la plage de sable, les palmiers couchés sur la mer et les bougainvillées au bord de la route nous laissent un bon souvenir.
 
La route est sinueuse et impressionnante pour atteindre les " Trois Ilets " où nous visitons le musée de la " Pagerie "
 
Berceau de l'Impératrice Joséphine, cette ancienne sucrerie du 18ème siècle retrace le destin de Marie-Joseph-Rose de Tascher de la Pagerie qui épousa Napoléon Bonaparte. Le 2 décembre 1804, Napoléon Ier, sacré empereur pose sur la tête de cette femme la couronne impériale. Répudiée, elle meurt d'une pneumonie en 1814.
La Caravelle
 
Aujourd'hui journée sportive, nous randonnons sur la presqu'île de la Caravelle.
 
Avant d'y arriver, nous faisons connaissance avec les bouchons martiniquais. Ils ne sont pas aussi impressionnants qu'en Guadeloupe mais ils exisent.
 
" La caravelle " cette presque île longue de 12 km abrite une réserve naturelle de 400 ha où se trouvent des magnifiques baies auxquelles on accède par des sentiers longeant la côte....pas toujours facile, la pluie de la veille a laissé des traces.
 
Randonnée de 10 km......et un ti punch à l'arrivée au restaurant.
 
Sur la route du retour; nous traversons des paysages magnifiques composés de végétations tropicales, de champs de canne à sucre ou de bananes, et des petits villages aux maisons créoles tout en bois.
 
Nous finissons la journée sur notre terrasse.
La côte atlantique
 
Nous passons la matinée chez le dermathologue, mais rien de grave.
 
C'est l'occasion de rencontrer " Arlette " la charmante secrétaire médicale.
 
Le temps passé dans la salle d'attente à été un régal. Nous avons découvert une femme passionnée par son travail, toujours souriante malgré le nombre d'appels, les patients avec ou sans rendez, l'organisation du cabinet ouvert seulement deux demi-journées par semaine.
 
Elle connaît tout le monde, voire toutes les familles......et toujours un mot gentil pour chacun....C'est une ambiance créole où tous les patients participent aux conversations.....un superbe moment de plaisir.
 
Merci " Arlette "
 
Nous ne pouvons pas visiter les Antilles françaises sans visiter une distillerie de rhum, l'industrie qui a fait la fortune de nombreux colons venus de France. (Fortune bâtie grace à l'esclavage de nombreux africains arrachés à leur terre)
 
Nous choisissons l'habitation " Clément "
 
Lorsque le Docteur Homère Clément achète l’habitation " acajou ", c’est pour la transformer en plantation de canne à sucre. En 1917, il renoue avec la tradition de la maison en réinstallant sa distillerie.
 
On y découvre les différents stades de la production : la récolte, la macération, la distillation, l’élevage en fûts ainsi que la mise en bouteille.
 
Située au cœur du site de production, elle abrite un très joli jardin botanique, où l’on découvre beaucoup de variétés de plantes tropicales.
 
* Saint-François : Derniers bastions de la population amérindienne repoussée par le mouvement colonial à la fin du XVIIe siècle. Donnant sur la côte atlantique et protégée par la barrière de corail, la région prospère très vite grâce aux cultures de la canne, du cacao et du café. Mais la crise sucrière du XIXème siècle entraîne la fin d'une époque prospère. La région est aujourd'hui le principal fief de la communauté béké ( Blancs créoles)
 
* Vauclin : ce petit village s'éveille au début du XVIIIe siècle. Comme d'autres avant lui, c'est un lieu privilégié pour les premiers colons qui y produisent l'un des meilleurs cafés bientôt remplacé par la canne. Avec ses fonds blancs, ses plages immaculées, ses promenades nombreuses en forêt il devient rapidement un lieu prisé par les touristes
 
Nous suivons la côte vers le sud et parcourons d'immenses champs de canne à sucre, mais aussi de bananes
Diamant
 
Comme toujours, les jours de transfert sont des journées perdues.
 
Le temps de ranger l'appartement, de se diriger vers l'aéroport, de rendre le véhicule, d'enregister les bagages ...nous atterrissons à " Fort de France " en fin d'après midi.
 
Finalement nous arrivons à notre nouvelle résidence vers 18 h.
 
Cette fois nous sommes accueillis chaleureusement par " Myrtha " qui nous donne tous les conseils sur la résidence et plein d'informations sur l'île.
 
Cela nous change de la Guadeloupe où nous n'avons vu personne, sauf le jour du départ
 
Il nous reste juste le temps de faire quelques courses puis d'aller dîner dans un petit restaurant au bord de la mer.
 
Journée pas passionnante !!!
 
Deuxième jour, visite de notre petite station balnéaire et repos sur notre terrasse avec vue sur  le " Rocher du Diamant ".
 
Ce joyau est un roc volcanique et fut l'objet de nombreux affrontements entre français et anglais.
 
En raison de sa position avancée et des courants qui l'environnent, le bastion joue un rôle important pour le contrôle du canal de Sainte-Lucie.
 
Les Britanniques s'y installent et défendent la place avec quatre puissants canons, coupant la route aux vaisseaux français
 
En mai 1805, l'amiral de Villeneuve, le reprend après 3 jours de bataille.
CARNET N° 064
MAVROS ODYSSEE