Kohunlich
Chetumal
 
Capitale de l'Etat du Quintana Roo, Chetumal fut fondée en 1898 sous le nom de " Payo Obispo " dans le but de contrôler les indigènes mayas qui s'étaient soulevés pendant la Guerre des Castes, commencée cinquante ans plus tôt.
 
Aujourd'hui c'est une ville paisible, sans charme, à l'allure typique des Caraïbes.
 
Les habitants du Belize et du Guatemala viennent y faire leurs achats.
 
Nous nous posons dans un camping spacieux au bord de la mer des caraïbes...un vrai petit paradis que nous partageons avec un seul autre camping-car.
 
Pendant ces petites vacances improvisées nous nous reponsons, mettons à jour  notre site, entretenons notre compagnon de voyage et faisons le plein de lecture sans oublier quelques petits restaurants de poissons et fruits de mer.
 
La visite du seul musée de la ville nous laisse un goût amer...que des copies en platre mal entretenues....avec en plus un prix d'entrée exorbitant.
 
Nous sommes dans la région du " Yucatan ", la plus visitée par les étrangers, aussi les autorités ont elles décidé de doubler voir tripler le billet d'entrée de chaque site pour les non mexicains.....sans se soucier si le site ou le musée est entièrement visitable...il n'est pas rare de trouver des musées fermés ou partiellement ouverts.
La route " Rio Bec "
 
La "  ruta Bec ", située dans l’Etat de Campeche, est intéressante pour ses superbes sites qui regorgent de trésors architecturaux.
 
Plus de 10 sites de style Río Bec (style maya ancien) sont répartis autour de la route 186 qui relie Escarcega à Chetumal. C'est  une longue ligne droite de plus de 300 km  qui longe le nord du Guatemala.
 
Très bien remis en état par le gouvernement mexicain, ces sites sont très peu connus des touristes et donc déserts.
 
Il s’agit des rares sites mayas de la zone qui ont conservé une grande partie des décorations, des peintures et des sculptures qui ornaient les façades des temples.
 
Balamku
 
Son nom d'adoption signifie " temple du jaguar ", en référence aux félins représentés en nombre sur sa grande fresque en stuc.
 
Nous ne verrons presque pas ce joyau décrit par tous les guides, des échaffaudages le dissimulent....pas de chance, mais nous avons payé plein tarif !.
 
Calakmul
 
Pour atteindre ce site, il faut parcourir une route de 65 km en très très mauvais état sur plus de la moitié, de plus son accès est interdit aux camping-cars.
 
Nous louons le service d'un taxi au village pour la demi-journée...départ 7 heures retour 14 heures.
 
Nous sommes bien heureux d'avoir opté pour cette solution, la route est un enfer  (trous, obstacles divers et arbres penchés) Notre chauffeur jongle et nous mettons deux heures pour arriver.
 
Le site archéologique de Calakmul se trouve au coeur d'une forêt tropicale qui a été déclarée aire naturelle protégée. Au total, la réserve de la biosphère de Calakmul, inscrite au Patrimoine Mondiale de  l'Unesco en 2002, couvre
600 000 hectares, ce qui en fait la plus grande réserve du Mexique. Elle abrite une innombrable variété d'animaux.
 

La découverte du site se fait le long d'un parcours bien balisé en sous-bois. Heureusement la chaleur tropicale nous accompagne et un peu d'ombre est la bienvenue.
 
C'est l'une des plus importantes villes mayas de l'époque classique qui fut la grande rivale de Tikal (Guatemala).
 
Largement pillée, elle dévoile aujourd'hui ses tombes royales ( dont les trésors sont exposés au musée de Campeche) et les bas-reliefs de nombreuses stèles.
 
Du haut de deux pyramides nous assistons à une vision magique : la forêt, émaillée de structures, à perte de vue... Une merveille.
 
Nous sommes sept français à admirer ce paysage !!!
 
Becan
 
C'est la cité maya la plus importante de la région " Río Bec ", probablement sa capitale, durant le classique tardif et centre de commerce très actif.
 
Le coeur de cette immense cité de 18 ha a la particularité d'être entouré par un fossé  rempli d'eau.... unique exemple en son genre
 
Elle comprend des places et palais aux passages couverts et escaliers labyrinthiques. Une seule structure pyramidale culmine à 32 mètres de hauteur.
 
Chicanna
 
Son nom signifie " Maison de la Gueule du Serpent " en référence à l'édifice principal dont la façade, complexe mosaïque de pierre, est ornée d'une tête de serpent.
 
Celle-ci forme l'entrée et représente le dieu " Itzamna " (dieu du ciel, du jour et de la nuit).
 
Les explorateurs pensent qu'il s'agissait d'une zone destinée à la résidence de hauts dignitaires de la capitale Becán, ainsi qu'à la réalisation d'activités cérémonielles
 
Kohunlich
 
Occupée du 6ème au 13eme siècle, la cité de " Kohunlich "" est célèbre pour son " Templo de los Mascarones "
 
Six masques représentent des visages de dignitaires, assimilés au dieu solaire Kinich Ahau.
Ojo de Agua
 
Les freins chantent toujours après notre visite chez le garagiste,  nous décidons de retourner le voir avant de poursuivre notre route.
 
Il nous indique que tout est en ordre, mais que les nombreux " tope " sont la cause de notre problème. Nous sollicitons les freins nettement plus que d'habitude et ceux-ci chauffent rapidement.
 
A titre d'exemple, les " collectivos " qui empruntent ce tronçon de 165 km aux 132 " tope " changent leurs plaquettes de freins tous les cinq jours.
 
Nous voilà rassurés.
 
C'est ici que nous quittons le " Chiapas ", région d'une réelle beauté que nous avons adorée.
 
Nous retrouvons des routes nationales dignes de ce nom et nous traversons un paysage complétement différent.
 
Adieu jungle tropicale, bonjour champs de palmiers à " huile "...moins romantique !!!
 
Nous nous arrêtons dans un camping-restaurant pendant deux jours.
 
Le cadre est très agréable, sur une immense pelouse plantée de palmiers : on pourrait y jouer au golf.
 
Les orages nocturnes et l'arrosage permanent vont hélas rendre le terrain si détrempé  que nous nous embourbons et il nous faut l'aide d'un 4 X 4 pour nous sortir de ce bourbier.
CARNET N° 058
MAVROS ODYSSEE