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Ibarra
 
Une attraction aux alentours d'Otavalo est le " Parque del Condor "
 
C'est un refuge où l'on peut voir de près des condors ainsi que d'autres rapaces. Il a pour vocation de protéger ces oiseaux de proie en voie de disparition, ainsi que certaines variétés de chouettes.
 
Nous décidons d'y aller ce n'est qu'à 10 km de notre bivouac .... Encore une fois nous ne pouvons pas y accéder ... Une pente à fort dénivelé non carrossable nous bloque l'accès !!! Dommage.
 
Nous poursuivons notre programme vers la " Laguna de Cuicocha ".
 
Selon les guides touristiques, ce lac est l’un des plus beaux lacs d'altitude d’Equateur. Il fait partie de la réserve écologique protégée de Cotacachi-Cayapas qui s’étend sur 2.450 km2
 
La lagune, située à plus de 3.000 mètres d’altitude, se situe au fond d’une caldeira formée il y a plus de 3.000 ans. Deux petites îles émergent au centre du lac et servaient de prison aux Incas.
 
Une randonnée de 4-5 heures fait le tour du lac. Le temps n'étant pas au beau fixe et la température étant très basse, nous ne faisons qu'une partie du parcours.
 
Nous abandonnons notre projet de rester sur place et rejoignons un camping très connu sur Ibarra tenu par un allemand.
 
Nous y restons 3 jours ce qui nous permet de mettre le site à jour ainsi que les vidéos, de faire l'entretien du camping-car et la lessive.
 
Au restaurant du camping nous mangeons : une escalope viennoise et un apfelstrudel accompagnés d'une pinte de bière de Munich ... orignal !!!
 
Comme en Colombie, les restaurants ferment de bonne heure .... entre 7 ou 8 h.
Otavalo
 
Avant de quitter Tulcan, nous nous rendons sur le seul véritable attrait touristique de la ville : le cimetière.
 
C'est l'un des plus beaux et originaux du pays.  Il présente plusieurs labyrinthes de cyprès sculptés qui représentent des totems bulbeux précolombiens, des figures mythologiques, des animaux et des formes géométriques.
 
Un cimetière très original, que nous avons bien aimé.
 
Ensuite nous roulons sur une route en très bon état, ce qui nous change de la Colombie, jusqu'à Otavalo.
 
Nous constatons que les équatoriens conduisent moins vite que les colombiens ... Pour cause, ici le dépassement de vitesse de 10 km/h peut amener à de la prison ...
 
Comme nous ne sommes pas des fous du volant, nous respectons les limitations, d'autant plus que les routes jusqu'ici étaient envahies par des véhicule lents.
 
Arrivés à destination, le camping que nous avions repéré s'avère inaccessible et il n'y a pas trop de choix. Aussi nous nous garons devant le poste de police avec leur accord pour y rester jour et nuit.
 
Otavolo, situé 2 550 m, est connu pour ses deux marchés traditionnels.
 
Le marché indien est le plus important marché d'Amérique du Sud. Les habitants de toute la région viennent ici vendre leurs articles tous les samedis. C'est l'endroit souhaité pour faire des achats de tissus, ponchos, sculptures, poteries, etc.
 
Nombre de touristes se prennent rapidement au jeu du marchandage, qui est de rigueur sur le marché.
 
C'est une profusion de couleurs et déambuler parmi les étales est un régal à la recherche d'une bonne affaire ... Nous achetons deux vestes en laine et en alpaga ... la spécialité de la région.
 
Le marché aux animaux est décrit comme un marché plus local avec animaux de tout genre. Il faut absolument s'y promener pour son atmosphère et pour assister aux négociations entre locaux qui vont bon train.
 
Nous nous y rendons avant le marché artisanal et nous sommes en présence d'un marché de volailles presque vide et sans grand intérêt ... Nous sommes très déçus.
 
De retour en ville nous faisons le plein de légumes et fruits ... Enfin un vrai marché avec une profusion de produits frais et variés.
 
Le jour de notre arrivée nous avons flâné dans la ville colonisée dans un premier temps par les Incas, puis par les Conquistadores Espagnols.
 
La ville est pauvre en intérêt touristique. Il n'y a que l'église San Luis construite entre 1676 et 1679 qui fut malheureusement détruite lors d'un tremblement de terre en 1868, puis reconstruite entre 1880 et 1890 A l'intérieur se cache  un beau retable baroque.
 
Nous bivouaquons sur les berges du lac " Pablo " loin de la foule.
 
C'est une étendue d'eau au pied du volcan Imbabura et où poussent des roseaux qui servent à la confection de nombreux produits artisanaux. Le paysage y est tout simplement magnifique.
Passage frontière Colombie / Equateur
 
Avant de quitter la Colombie, nous visitons le " Santuario de Las Lajas "
 
Cette église massive en pierre néo-gothique est construite directement contre le mur rocheux de la gorge où l’image miraculeuse est apparue.
 
Une peinture dorée de la Vierge, accompagnée par Santo Domingo et San Francisco, a été peinte directement sur les rochers juste pour être sûr qu’il n’y ait pas de confusion.
 
La première chapelle a été construite en 1803; l’église actuelle, conçue par l’architecte Lucindo Espinoza de Nariño, a été construite entre 1926 et 1944.
 
Pour y accéder nous prenons le téléphérique depuis notre parking ... la descente comme la remontée se fait à la vitesse d'un escargot !!!
 
Nous reprenons notre route vers la frontière sous une pluie battante.
 
Nos amis Corinne et Thierry étant passés quelques mois plutôt, ils nous ont détaillé les différentes étapes et en 1 heure tout était fini.
 
Forts de leur expérience, nous sommes confiants pour ce passage.
 
Et bien celui-ci ne se passe pas aussi rapidement qu'espéré ... Nous mettons 3 h 30 !!!
 
Côté Colombien : la sortie immigration ... 45 minutes, nous sommes derrière un bus.
 
Côté Colombien : la sortie du véhicule ... 30 minutes.
 
Côté Equatorien : l'entrée immigration ... 45 minutes ; il faut remplir un questionnaire sanitaire sur internet, mais n'ayant pas de wifi il nous faut trouver une bonne âme pour nous aider.
 
Côté Equatorien : l'entrée du véhicule ... 90 minutes. Après enregistrement du véhicule par le douanier, nous recevons un email avec un numéro à lui communiquer ....toujours le même problème ... pas de wifi, Christophe doit aller dans une petite boutique qui accepte de nous aider.
 
Il se fait tard et nous décidons de nous arrêter à Tulcan.
CARNET N° 127
MAVROS ODYSSEE