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Tiahuanco
 
Avant de rejoindre le sud, nous faisons un détour pour notre rendre sur le site des ruines de " Tiwanaku "
 
En quittant le camping, Marco nous indique une station-service où nous pouvons faire le plein.
 
Et oui, encore une spécialité de la Bolivie. Ici l'essence est subventionnée par l'état à hauteur de 50%. Il y a quelques années, les frontaliers des pays voisins venaient faire le plein en Bolivie et certains en faisaient un vrai commerce.
 
Aussi, le gouvernement a instauré deux prix, le premier est réservé aux boliviens et le second pour les étrangers. Il faut présenter un code à 4 chiffres relié à la plaque d'immatriculation.
 
Nous n'avons pas ce code et le remplissage du réservoir est au bon vouloir du pompiste. En général il accepte de remplir un jerricane de 20 litres à un tarif plus élevé que l'officiel prévu pour les étrangers. La différence va dans sa poche !!!
 
La station-service indiquée refuse de nous servir. Pas trop de panique le réservoir est aux 3/4.
 
Nous refaisons le chemin inverse en direction des ruines mais cette fois ci avec moins d'embouteillages.
 
Sur notre route nous trouvons une station qui accepte de nous remplir le réservoir au prix officiel ....
 
En arrivant à destination, nous nous installons sur le parking du site et déjeunons tranquillement avant d'aller visiter les ruines.
 
La cité de " Tiahuanaco " , classée au Patrimoine mondial de l'Unesco, reste mystérieuse. On situe son âge d'or aux alentours du 7ème siècle, mais elle fut la capitale d'une culture qui s'étendit de 1600 av. J.-C. à 1200 apr. J.-C. et essaima jusqu'à Ayacucho et Nazca. Seul le centre cérémoniel a résisté au temps.
 
Nous n'y avons pas éprouvé un grand intérêt et nous pensons que le détour n'en valait pas la peine.
 
Nous passons la nuit sur le parking parmi les vaches !!!
La  Paz
 
Journée consacrée au shopping.
 
Dans quelques jours nous serons dans le sud de la Bolivie pour visiter le " Sud Lipez " et le " Salar de Uyuni ", deux deserts incontournables.
 
Toutefois si nous sommes dans la bonne saison, le climat est froid et sec avec l'apparition de vents parfois violents sur l'Altiplano. En hiver (d'avril à octobre) les pluies sont rares. La température moyenne est de 15°c et la nuit les températures peuvent descendre jusque -20°c dans la région du Lipez.
 
En prévision de ces températures glaciales, nous faisons quelques achats de sous-vêtements et vêtements adaptés.
 
De retour au camping, nous demandons à Marco de nous remplir une de nos bouteilles de gaz. Son astuce consiste à transférer le gaz d'une bouteille bolivienne vers une bouteille américaine avec une pompe.
 
Pourquoi :  tout simplement car en Bolivie il est interdit de remplir des bouteilles de gaz. Seules les compagnies de gaz sont autorisées et elles vendent leurs propres bouteilles. Nous ne trouvons pas de station de gaz comme dans les autres pays.
 
Nous espérons avoir assez de gaz pour la suite ... Wait and See !!!
La  Paz
 
" La Paz " est la capitale la plus élevée du monde, juchée à 3 610 mètres d'altitude au pied de l'Illimani, mais son quartier le plus élevé, El Alto, culmine à 4 100 mètres
.
La Paz abrite le siège du Gouvernement, même si Sucre est la capitale constitutionnelle du pays, et c'est la principale ville de Bolivie avec plus de 2,7 millions d'habitants en comptant l'agglomération.
 
C'est le 20 octobre 1548 que la ville fut créée par le conquistador espagnol Alonso de Mendoza sur l'emplacement de la ville de Laja. Trois jours plus tard, elle fut déplacée sur le lieu-dit de Chiquiago en recevant le nom de Notre Dame de La Paz pour commémorer le retour à la paix après la Guerre entre les conquistadors espagnols partisans de Gonzalo Pizarro, frère de Francisco Pizarro, et de Blasco Nuñez Vela, Vice-Roi du Pérou.
 
L'oxygène se fait rare à La Paz et nous devons faire attention. Toutefois depuis plus d'un mois nous naviguons entre 3 000 m et 4 000 m ... Cependant nous ne pouvons pas dire que nous y sommes habitués et à l'altitude s'ajoutent des températures glaciales !!!
 
Pour nous rendre au centre-ville, nous empruntons un " colectivo " qui nous descend à une station de téléphérique dans la banlieue.
 
Inauguré le 30 mai 2014, le téléphérique reliant La Paz à El Alto est la ligne urbaine la plus haute du monde. Ce nouveau mode de transport est une petite révolution pour les habitants habitués aux transports collectifs chaotiques et aux embouteillages monstres. Désormais on peut faire le tour complet de la ville en téléphérique.
 
Nous survolons de nombreux quartiers et finissons au centre-ville. Immédiatement nous sommes au milieu d'une foule immense qui marche dans tous les sens dans des rues embouteillées ... Une vraie fourmilière.
 
Autre réalité, Les rues zigzaguent beaucoup, montent et descendent en pentes abruptes et avec l'altitude, l'air est de plus en plus difficile à respirer.
 
Le centre historique de la ville se situe sur la " Plaza Murillo " , une large place de forme carrée entourée des édifices parmi les plus anciens de la capitale, comme la cathédrale, le palais présidentiel et l'assemblée nationale.
 
Seul monument à visiter la " Catedral Metropolitana Nuestra Señora de La Paz " est un édifice imposant de style néo-classique de 1835 avec quelques éléments baroques. La façade principale compte 5 portes donnant accès aux 5 nefs de la cathédrale. A l'intérieur, l'autel principal, l'escalier et la base du choeur ont été réalisés avec du marbre importé d'Italie.
 
Puis, au coin de la rue, se situe le " Museo Nacional De Arte ". Cet édifice colonial, bâti en 1775 dans un style baroque, accueille des collections d'œuvres d'art colonial et contemporain de célèbres artistes boliviens et de toute l'Amérique latine.
 
Une spécialité de cette capitale, la majorité des monuments ferment de 12 h à 15 ou 16 h !!!
 
Il est plus de midi, l'heure de déjeuner dans un restaurant cubain en attendant l'ouverture du prochain musée.
 
* Museo Nacional De Etnografia y Folklore : Il est installé dans le palais des marquis de Villaverde, construit en 1720. Tout autour du patio intérieur le musée propose plusieurs salles d'exposition sur des thèmes variés comme le textile, la céramique et costumes traditionnels
 
Encore un musée où il est interdit de photographier. Il en est de même dans les églises ou autres monuments, et ce depuis une partie du Pérou.
 
Nous retournons au camping en passant par un supermarché bien achalandé.
CARNET N° 153
CARNET N° 142
MAVROS ODYSSEE