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Villa Ventana / Bahia Bianca
Deuxième programmation : Le " Parque Provincial Ernesto Tornquist "
Celui-ci se situe dans la chaine de montagnes " La Sierra de la Ventana ". En quelques minutes nous voilà transportés dans un village savoyard avec ses chalets en bois.
Après une visite à l'office de tourisme pour connaître les randonnées ouvertes nous essayons de trouver un bivouac pour la nuit ... Mission impossible hors des aires de campings au tarif exorbitant, mais nous n'avons pas le choix.
Le froid et la pluie bercent notre nuit.
Au petit matin nous ne sommes pas très optimistes pour notre randonnée, le ciel est gris foncé ... Toutefois le temps change et le soleil fait son apparition.
Nous avons choisi une randonnée de 2 heures nommée " Pelitonnes naturales ". Nous souffrons pour cette première sortie ... Le chemin en pierre est très pentu ...
En nous rendant sur le parking de la randonnée, nous découvrons la " Ventana " ou fenêtre qui a donné son nom à toute la région. Elle se situe au-dessus de la colline. C'est une formation naturelle de 9 mètres de haut, de 5 mètres de large et de 12 mètres de profondeur.
Après déjeuner nous reprenons notre descente vers " Ushuaia "
Azul
Une longue route nous attend pour rejoindre " Ushuaia " et sur une bonne partie du trajet il n'y a pas beaucoup de sites à visiter. Nous avons décidé de ne pas programmer " Buenos Aires " et les plages le long de l'océan atlantique pour être à la bonne période dans la " Peninsula de Valdes " pour admirer la faune aquatique. Logiquement nous devrions partir du continent " Sud-Américain" par la capitale de l'argentine.
En quittant notre halte du soir notre premier arrêt se situe à quelques kilomètres : Lujan pour visiter la cathédrale.
Cette ville a été fondée durant la première moitié du XVIIe siècle, Aujourd'hui, c'est un lieu de pèlerinage très important puisque l'on y vénère " Nuestra Señora de Luján ", la sainte patronne de l'Argentine.
Nous roulons le reste de la journée en traversant un paysage monotone et sur des routes en ligne droite, cela nous rappelle le nord des Etats-Unis.
Bivouac calme dans une station-service.
San Antonio de Areco
Après une nuit calme nous faisons le plein d'eau (potable) et la vidange des eaux usées. La station-service qui nous héberge à installé une aire de service pour camping-car.
C'est tellement rare que nous devions le signaler !!!
Retour dans le centre-ville après un passage chez " Carrefour " pour le ravitaillement en produits frais.
Nous retrouvons la charmante employée de Western Union pour obtenir des pesos.
Avant de quitter la ville, nous achetons une carte Sim de 25 GO pour 30 jours.
Notre épopée peut continuer. Prochaine étape : San Antonio de Areco.
Créée vers 1730, elle est l'une des plus jolies bourgades de la région selon les guides touristiques, réputée pour ses alentours champêtres jalonnés d'estancias, dédiées à l'élevage de bovins et de chevaux.
L’un des symboles les plus durables de l’Argentine est l’intrépide gaucho, dont la tradition séculaire remonte à l’époque où les Espagnols laissèrent leurs troupeaux en liberté dans la pampa herbeuse. C'est le meilleur endroit pour découvrir la culture de ces cow-boys nomades, dresseurs de chevaux, gardiens de bétail et buveurs de maté.
En arrivant nous recherchons une " Lavanderia " que nous avons du mal à trouver.
Nous sommes très bien accueillis par le personnel de la station-service où nous passons la nuit à l'arrière de celle-ci dans un cadre de verdure.
Le lendemain matin, nous retournons en ville pour rechercher notre linge, qui n'est pas près, en attendant nous visitons la petite ville.
* Museo Las Lilas : Ce musée rassemble une partie de la collection d'aquarelles, pastels, huiles et affiches de l'artiste emblématique de la culture gaucha, Florencio Molina Campos (1891-1959). A travers son travail la vie des gauchos nous est contée dans un art proche du naïf.
* Museo Gauchesco Ricardo Güiraldes : Ce musée date de 1936 et est largement dédié à Ricardo Güiraldes, auteur du roman " Don Segundo Sombra ", ainsi qu’à l’histoire et la culture gaucho en général. L’entrée se trouve dans une pulpería (taverne) recréée, telle qu’elle aurait été lors de son ouverture en 1850, tandis que les principales expositions du musée sont logées dans une reproduction d’un casco (ranch) du XVIIIe siècle.
Nous retournons à notre bivouac de la veille après avoir récupérer nos vêtements. Soirée à programmer la suite de notre voyage.
Gualeguaychu
Nous avons souvent passé des postes frontières depuis le début de notre épopée, mais aujourd'hui nous avons battu notre record de vitesse : 35 minutes !!!
Nous quittons notre bivouac de bonne heure afin de nous rendre à la ville frontière uruguayenne " Fray Bentos ".
Il nous reste des pesos uruguayens et afin d'éviter un double change nous nous arrêtons dans un supermarché.
Nous choisissons des denrées autorisées à importer en Argentine. Les mesures sanitaires sont très strictes, pas de produits laitiers, pas de viandes, pas de légumes et pas de fruits.
Après le déjeuner nous passons la frontière. Il y a peu de monde et toutes les formalités se font côté uruguayen avant de traverser le pont qui enjambe le " Rio Uruguay ".
Sans descendre du véhicule nous nous présentons à la fenêtre du poste " Immigration " où les formalités de sortie et d'entrée sont établies. Puis nous nous garons sur un petit parking et Christophe effectue les démarches pour rendre le TIP uruguayen et obtenir le TIP argentin.
Comme en mars 2023, notre première démarche en arrivant en Argentine est de rechercher un guichet " Western Union ". Le taux de change est bien meilleur que dans les distributeurs des banques traditionnelles. Une différence qui peut monter à 25 %.
Bien entendu, le guichet que nous avions repéré à changé d'adresse et une fois sur place celui-ci n'avait pas de liquidité. Cela arrive malheureusement très souvent ici.
Heureusement l'employée nous indique un autre guichet où par chance nous recevons nos pesos. Nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin pour renouveler l'opération.
En fin de soirée, une pluie de grêlons s'abat sur la ville et sur notre pauvre camping-car.
CARNET N° 182
MAVROS ODYSSEE
