Peninsula Valdes
Dernière ligne droite pour atteindre la " Peninsula Valdes "
Peu d’endroits au monde permettent d’observer autant d’animaux dans leur habitat naturel comme ici.
Un sanctuaire de la nature si exceptionnel qu’il a été déclaré Patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco en 1999.
Il n'y a qu'un seul village, Puerto Pirámides, sur ce plateau découpé de 4000 km² balayé par les vents de Patagonie.
Quand les touristes partent en fin d'après-midi, la presqu’île revient à la nature, aux mammifères marins et aux oiseaux qui s’y réfugient le long de 110 km de rives côté Atlantique et 150 km le long des golfes Nuevo et San José.
La rencontre de courants chauds venant du Brésil et froids des Malouines assure des conditions maximales pour la nourriture et la reproduction des animaux.
La péninsule Valdés se convertit ainsi en une gigantesque maternité pour les baleines, les éléphants de mer, les lions de mer, les oiseaux…
Elle a été “découverte” par la couronne espagnole à la fin du XVIIIe siècle, quand le roi décide de peupler la Patagonie, quasi inexplorée.
Une petite colonie est fondée en 1779, un fortin construit, qui sera détruit par les indiens en 1810.
Les premières mesures de protection de l’environnement ont été prises en 1967 avec la création d’une réserve sur une partie de la presqu’île. Elle a ensuite été étendue et la péninsule constitue aujourd’hui une aire protégée sous juridiction de la province.
Après un détour par " Puerto Madryn " pour le ravitaillement et le retrait de liquidités, nous rejoignons le le village de " Puerto Piramides ".
Le camping sauvage est strictement interdit, nous nous installons dans le camping municipal qui est ouvert et gratuit jusqu'au 1er octobre.
Nous passons par l'office de tourisme qui nous donne toutes les informations et notamment les spots où nous pouvons voir les animaux.