Pivoter pour une meilleure lecture
Notre journée au Machu Picchu
 
Nous nous levons de bonne heure comme d'habitude, tout exités à l'idée de découvrir cette merveille ; nous en avons tellement rêvé qu'enfin cela devient une réalité.
 
Pour rejoindre le site nous prenons un train au départ de " Ollantaytambo " jusqu'à " Aguas Calientes ".
 
Celui-ci partant à 9 h 20, nous devons nous présenter 30 minutes avant. Ce que nous respectons et à notre arrivée sur le quai, celui-ci est envahi par une foule importante.
 
Nous nous faufilons entre les différents groupes et assistons au départ d'un premier train.
 
Quelques minutes après arrive un nouveau train qui se met en place et immédiatement le personnel de bord affiche les numéro des wagons. Nous sommes sensés voyager dans le wagon B ... qui n'existe pas sur ce convoi.
 
En fait ce n'est pas le nôtre mais celui de 7h45 qui a 1h30 de retard !!! Nous nous inquiétons pour la suite de notre journée si notre train a aussi du retard.
 
Depuis quelques années, le gouvernement péruvien a limité le nombre d'entrées à 4 500 personnes au lieu de 8 000 auparavant pour préserver le site et pour permettre une fluidité des visiteurs. Pour ce faire, les entrées sont fractionnées toutes les heures à partir de 6 h du matin. Nous avons réservé l'entrée sur le site pour la tranche de 12 - 13 h et il n'est pas possible de la modifier.
 
Le quai se vide, la plus part des voyageurs montent dans le train et nous ne sommes plus qu'une dizaine de personnes à rester sur le quai ... Tout le monde s"interroge et attend des nouvelles.
 
Au bout de 10 minutes arrive un autre train ... C'est le nôtre ... Il a peu de retard.
 
La ligne de chemin de fer suit le " Rio Urubamba " dans une gorge encerclée par d'imposantes murailles en pierre ... Un spectacle magnifique.
 
Nous arrivons à l'heure, puis pour monter au " Machu Picchu " nous empruntons un bus qui en 20 minutes nous transporte par une route sinueuse, étroite et abrute.
 
Sur place nous retrouvons " Lisbeth " notre guide péruvienne parlant français.
 
Tout au long des trois heures de visite dans le site, elle nous conte l'histoire de la civilisation inca et du site par lui même. Nous plongeons dans ce monde avec délice et émerveillement.
 
Nous sommes chanceux avec le temps, des orages menaçants nous entourent sans éclater et le soleil est présent avec quelques passages nuageux.
 
Le temps passe vite en sa compagnie, nous la quittons avec regret mais heureux et étourdis par la beauté de cette citadelle.
 
Après la descente en bus nous déjeunons à 16 h !!! dans une pizzeria avant de reprendre notre train pour le retour dans lequel nous dormons une bonne partie du voyage.
 
En nous couchant, nous nous endormons avec les images du ' Machu Picchu " ... Bonne nuit les petits !!!
Machu Picchu
 
Depuis qu'elle a été découverte le 24 juillet 1911 par l'américain Hiram Bingham, la citadelle du Machu Picchu est considérée comme un des monuments archéologiques et architecturaux les plus importants de la planète.
 
A 2 400 mètres d'altitude, le Machu Picchu surprend par la façon dont a été dessinée la Cité Sacrée des Incas, sur une colline étroite aux falaises tombant à pic où coule la rivière Urubamba.
 
C'est une cité entourée de mystères, érigée entre les Andes et la forêt amazonienne, et déclarée en 1983 au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
 
Inconnue des conquistadors espagnols, la citadelle est considérée comme un des derniers refuges des Incas avant que ceux-ci ne cèdent définitivement devant la puissance des envahisseurs européens.
 
Retombée dans l'oubli et avalée par la jungle, la citadelle n'était vraisemblablement connue que par quelques indigènes habitant la région et qui ne prêtaient guère attention à ces tas de pierres envahies par la végétation tropicale.
 
D’après les archéologues, le Machu Picchu est divisé en deux secteurs bien démarqués et séparés par un mur d'environ 400 mètres de long : l'un destiné à des fins agricoles et l'autre plus urbain.
 
Le secteur agricole se caractérise par la présence de terrasses ou de plates-formes utilisées pour la culture de divers aliments. Très proche de cette zone, il y a quelques maisonnettes qui seraient les habitations des agriculteurs.
 
Dans le secteur urbain, se situe la Résidence Royale (Residencia Real), qui est la construction la plus belle, la plus grande et la mieux organisée de l'endroit ; la Place Sacrée (Plaza Sagrada), est le principal site cérémoniel de la ville ; la Pyramide de l’Intihuatana (Pirámide del Intihuatana), abrite le grand cadran solaire ; le Temple aux Trois Fenêtres (Templo de las Tres Ventanas), est une chambre composé de trois grandes fenêtres en pierre ; et le Temple du Condor (Templo del Condor), qui comprend des endroits à usage cérémonial.
Ollantaytambo
 
Une cinquantaine de kilomètres nous séparent de notre prochaine étape.
 
Le village d'Ollantaytambo, très pittoresque, sous l'imposante forteresse inca qui le domine, était une ville de la Vallée Sacrée où les Incas se réfugièrent quand les Espagnols s'emparèrent de Cuzco.
 
Ce petit village rural aux ruelles pavées est un des vestiges de l'urbanisme inca. Il était initialement divisé en canchas (pâtés de maisons) et chaque cancha possédait une seule entrée qui conduisait à une petite cour.
 
C'est d'ici que nous partirons demain pour le " Machu Picchu "
 
En attendant nous nous installons dans un parking près de la gare pour quelques jours.
Pisac
 
Il est temps de continuer notre voyage.
 
Nous quittons avec regrets nos amis camping-caristes et nous nous dirigeons vers la " Vallée Sacrée ".
 
* la vallée sacrée des Incas atteste de la puissance de l'Empire inca au 15e siècle. L'ampleur des cultures, les techniques très sophistiquées d'irrigation et les édifices qui se succèdent le long du Río Urubamba, témoignent du génie de cette civilisation.
 
En sortant du camping nous nous arrêtons à quelques kilomètres à " Q'enqo " un ensemble de sculptures intégrées à la roche vive. Site sans intérêt, malheureusement cela arrive quelques fois.
 
Puis nous continuons vers " Pukapukara " Le nom de ce site archéologique signifie « forteresse rouge » en raison des sources d’eau chaude qui s’y écoulent et de la couleur de la terre. Situé sur un monticule qui surplombe la vallée, il aurait servi de poste de défense à la ville de Cusco.
 
A quelques mètres de là " Tambomachay " ou bain de l'Inca est entouré de montagnes verdoyantes. Aqueducs, canaux et chutes d’eaux composent cette ancienne station thermale. L’eau du site provient des sources voisines, elle alimente les installations sculptées dans la roche jusqu’à terminer par une cascade en contrebas.
 
Notre programme de la  journée se termine à " Pisac "
 
Le complexe archéologique de Pisac se caractérise par un innombrable système de terrasses et une rangée de pierres entourant les terrasses.
 
Il a été construit sous le règne de Pachacutec au XVe siècle, lorsque l'empire inca était en pleine expansion. Au XVIIe siècle, lorsque les Espagnols sont arrivés et ont envahi le territoire de Cusco, ils sont également arrivés à Pisac et ont envahi cette enceinte.
 
Perché à 400 m au-dessus du village, le site frappe par la beauté harmonieuse de ses cultures en terrasses toujours utilisées, qui forment de grandes courbes gracieuses sur les flancs de la montagne.
 
La route menant au site n'est, comme à l'accoutumée, pas entretenue et à notre arrivée les places se font rares. La pluie s'invitant nous décidons de déjeuner avant de parcourir le site une fois l'orage passé.
 
Très bonne idée ce qui nous permet de découvrir ce site majectueux sous une très belle lumière.
 
Le spot du soir étant impossible à rallier, nous nous installons dans une petite ruelle pour une nuit calme.
CARNET N° 148
CARNET N° 142
MAVROS ODYSSEE