Diamantina
C'est la troisième merveille des villes historiques du " Minas Gerais ".
Son histoire est bien sûr liée à la découverte des diamants dans la région du fleuve Jequitinhonha.
Elle était le point de départ du " Caminho dos Escravos ", l'ancienne route du diamant qui rejoignait l'Estrada Real à Ouro Preto, et qui fut construite avec la sueur et le sang des milliers d'esclaves africains.
Très éloignée des autres villes coloniales elle est la plus préservée depuis plus de deux siècles et la moins touristique.
Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1999, elle est bâtie sur des pentes très abruptes.
Les belles maisons coloniales de toutes les couleurs sont aujourd’hui de charmantes pousadas (hôtels), de belles boutiques et des restaurants.
Après un passage à l'office du tourisme qui nous informe que les principaux musées sont fermés, nous flânons tranquillement sous un soleil écrasant en montant ou descendant les ruelles.
* Igreja de Nossa Senhora do Rosário dos Pretos : L’église la plus ancienne de Diamantina, construite en 1731 par des esclaves noirs. Le tronc de l’arbre qui fait face à l’église enserre une croix. Selon la légende, l’arbre aurait poussé, tel un signe divin, pour disculper un esclave accusé à tort, au XVIIIe siècle, d’avoir volé des diamants.
* Igreja de Nossa Senhora do Carmo : Sculptures dorées à la feuille et son orgue fabriqué à Diamantina soulignent que cette église construite entre 1760 et 1765 est la plus opulente de Diamantina.
* Casa da Glória : Un passage d’un bleu intense, à hauteur du 2e niveau construit pour cacher les nonnes du public tout au long des 102 années au cours desquelles le bâtiment tint lieu d’orphelinat et d’école, relie les deux corps de bâtiments qui se font face.
La chaleur complique la visite dans ces ruelles toutes pavées et aux trottoirs élevés ... Nous prenons un taxi pour retourner au camping-car garé au sommet de la ville.
Christophe passe une partie de l'après-midi à rechercher un adaptateur de gaz pour les bouteilles brésiliennes en vue d'un éventuel achat puisqu'il est impossible de remplir nos bouteilles américaines ... Qu'il trouve... Enfin !!!
Puis il part à la recherche d'un convertisseur 12v/220v, le nôtre ayant rendu l'âme il y a quelques jours.
Après plusieurs essais infructueux un revendeur lui propose de faire réviser le nôtre. Aussi sous une pluie battante il l'emmène sur sa moto chez un spécialiste qui répare le convertisseur... Notre motard refuse d'être payé ... Encore une fois nous sommes en présence de la gentillesse brésilienne.