Ipiales
 
Dernière étape en Colombie avant de passer en Equateur ... deux jours de route en vue.
 
Nous sommes toujours dans la cordillère des andes et les paysages sont ici aussi à couper le souffle.
 
Nous circulons dans une région de gorges profondes, de montagnes abruptes, de rivières déchaînées et parmi une végétation variée (cactus, pins, sapins ...)
 
La route sillonne en pente assez douce pour atteindre 3 000 m ... Notre compagnon ne souffre pas trop de l'altitude et grimpe assez facilement.
 
Notre GPS affiche pour le premier jour : 81 km / 2 h 21 m sans compter les travaux sur la route ... nous mettons plus de 4 h ... Il en est de même pour le lendemain.
 
Nous sommes rejoints par Sindy et Antony tout au long de ces deux jours.
 
La pluie nous accompagne la nuit mais la journée le soleil est présent.
 
Nous sommes tristes de quitter la Colombie que nous avons adorée ...
 
L'image véhiculée par des années de guérillas ont marqué les esprits et bien souvent l'étonnement voire la peur ont été formulés parmi nos connaissances.
 
Il faut avouer que ce n'est pas une destination très prisée et les news diffusées par nos différents médias ne sont pas toujours encourageantes ... L'Amérique du Sud est souvent source de conflit interne.
 
C'est un pays qui renoue avec la paix et la stabilité.
 
Les touristes y sont très bien accueillis. Tous les jours nous avons été salués par des colombiens heureux de nous rencontrer. Une seule fois en plus de 3 mois de voyage nous avons ressenti un malaise.
 
La Colombie possède une incroyable diversité naturelle et culturelle.
Popayan
 
Nous continuons notre descente vers le sud pour nous diriger vers  Popayan.
 
Les vitesses craquent un peu, aussi nous nous arrêtons dans un garage pour un contrôle ... petit tour de tournevis et la pédale d'embrayage est retendue ... Nous voilà rassurés jusqu'à la prochaine alerte !!!
 
Dépendant du gaz pour la cuisine, le frigo et l'eau chaude, nous préférons recharger nos bouteilles de gaz immédiatement lors du basculement de l'une vers l'autre. Ce que nous faisons en route.
 
* Popayan : Petite ville coloniale connue pour ses façades blanc craie. Elle est la deuxième ville historique la mieux conservée de Colombie après Carthagène. Perchée sous d’imposantes montagnes dans la vallée de Pubenza, elle fut la capitale du sud de la Colombie pendant des siècles, avant que Cali ne la dépasse.
 
Fondée en 1537 par le conquistador Sebastián de Belalcázar, Popayán est devenue un point d’arrêt important sur la route entre Carthagène et Quito. Son climat doux a attiré les familles riches des haciendas de sucre de la région chaude de Valle de Cauca. Au 17ème siècle, ils ont commencé à construire des manoirs, des écoles, des églises et des monastères.
 
Popayán abrite maintenant de nombreuses universités, et les rues de son ancien centre sont remplies d’étudiants dans la journée
 
Nous nous rendons à l'office de tourisme pour obtenir des informations .... qui s'avèrent erronées !!!
 
Nous sommes lundi et la majorité des monuments ou églises sont fermés !!!
 
Nous y retournons le lendemain matin avant de partir ... toujours fermés pour événement !!!
 
Nous avons croisé à plusieurs reprises Anne Ségolène et Antony qui rejoignent le sud comme nous.
La Estrella
 
Nous quittons rapidement " Cali " mais dans une circulation très dense.
 
Nous nous rendons au camping " La Bonanza " tenu par un couple  franco-marocain installé depuis quelques années.
 
C'est le lieu de rendez-vous de tous les camping-cars de toutes les nationalités.
 
Kika a créé un groupe sur " Facebook " qui permet à tous les voyageurs d'échanger des informations.
 
Pour nous, elle a été d'une grande aide concernant notre problème de TIP non conforme et ses conseils ont porté ses fruits, mais malheureusement elle n'est pas présente lors de notre séjour.
 
Sur place nous rencontrons un groupe de français et passons notre première soirée autour d'un tajine préparé par Anouar.
 
C'est l'occasion de faire la connaissance
* Estelle, Olivier et leurs enfants
* Cindy, Mathieu et leurs enfants
* Anne Ségolène, Antony et leurs enfants
 
Trois couples absolument adorables.
 
Malheureusement certains doivent partir pour rejoindre Carthagène pour shipper leur véhicule et il  ne leur reste que peu de temps ... Bien sûr nous gardons le contact.
 
Nous restons ici trois nuits où les températures matinales sont basses .... à peine 12°
Cali
 
Nous descendons vers la frontière equatorienne et faisons une première pause à  " Cali "
 
Santiago de Cali fut fondée le 25 juillet 1536 par le conquistador espagnol Sebastián de Belalcázar près du río Cali.
 
Située dans la Vallée du Cauca à une altitude de 995 mètres, Cali s'est développée grâce aux plantations de canne à sucre et l'élevage d'animaux. Pendant longtemps, ce sont surtout des haciendas qui se sont établies au milieu de grandes exploitations agricoles où travaillaient de nombreux esclaves africains.
 
Nous trouvons un parking pour nous héberger car la ville à mauvaise réputation au niveau sécurité. Ce que nous a confirmé une dame, à peine arrivés dans le centre-ville le lendemain.
 
En effet l'atmosphère est lourde et nous ne sommes pas rassurés. Il faut faire attention à nos sacs à dos et à nos portables ou appareils ...  Pas génial !!!
 
Nous visitons les rares monuments ouverts et entre-autre
 
* Le Musée del Oro Calima qui expose de belles pièces en or et des poteries réalisées par les indigènes de culture Calima.
 
Nous n'avons pas apprécié cette halte.
Salento
 
Nous avons fait le choix de visiter le " Desierto de Tatacoa ", " San Agustin " et " Tierredentro " tout en sachant que la route qui dessert ces trois sites finissait par une voie impraticable.
 
Y aller signifiait de faire le chemin inverse soit  2 200 km ... Connaissant l'état du réseau routier cela peut paraître de la folie !!!
 
Nous ne regrettons pas notre choix ... la traversée de 2 des 3 cordillères des andes où nous respirons à pleins poumons le bon air de la montagne est un spectacle inoubliable.
 
Cette région abrite des richesses d'une incroyable variété : forêts vierges, montagnes,, plantations de café et de bananiers, cascades, fincas de toutes les couleurs, villes coloniales et sites pré-colombiens.
 
Et oui nous nous sommes régalés.
 
Maintenant la remontée vers le nord pour rejoindre " Salento " .
 
Ce gros bourg fait partie de l’un des charmants villages coloniaux de la région du café. Les façades des maisons sont colorées et les jeeps sont présentes partout.
 
Devenu célèbre, avec la " Valle de Cocora ", il extrêmement fréquenté par les colombiens et les touristes.
 
La particularité de cette vallée ? Ses palmiers de cire du Quindio (Ceroxylon quindiuense), les plus hauts du monde. Ils peuvent atteindre 80 mètres et vivre 100 ans. C’est une espèce endémique de Colombie.
 
Nous arrivons un dimanche et les agences de tourisme locale sont fermées. Nous profitons pour visiter ce village, mais nous y renonçons rapidement ... Une foule immense a envahi les rues...
 
Le lundi nous prenons nos renseignements et décidons de ne pas faire le tour proposé de 23 km avec un départ à 7 h du matin ... le prix est exorbitant.
 
L'option retenue consiste à prendre une jeep qui nous amène dans la vallée au coeur de la forêt de palmiers. De là part " le Sendero Bosque de Palmas " à 2 200 m d'altitude pour atteindre 2 850 m.
 
Nous ne faisons pas la grande boucle de 6 heures mais la moyenne de 3 heures. Cela nous donne l'occasion de rencontrer un jeune couple de français en voyage pour 6 mois en Amérique du sud.
 
Ces palmiers se dressent à flanc de montagne dans des prairies où paissent des vaches. Encore une beauté de la nature.
 
Retour au camping-car pour préparer la fin de notre voyage en Colombie et le début en Equateur (surtout le programme des Iles Galapagos) !!!
CARNET N° 126
MAVROS ODYSSEE