Otavalo
Avant de quitter Tulcan, nous nous rendons sur le seul véritable attrait touristique de la ville : le cimetière.
C'est l'un des plus beaux et originaux du pays. Il présente plusieurs labyrinthes de cyprès sculptés qui représentent des totems bulbeux précolombiens, des figures mythologiques, des animaux et des formes géométriques.
Un cimetière très original, que nous avons bien aimé.
Ensuite nous roulons sur une route en très bon état, ce qui nous change de la Colombie, jusqu'à Otavalo.
Nous constatons que les équatoriens conduisent moins vite que les colombiens ... Pour cause, ici le dépassement de vitesse de 10 km/h peut amener à de la prison ...
Comme nous ne sommes pas des fous du volant, nous respectons les limitations, d'autant plus que les routes jusqu'ici étaient envahies par des véhicule lents.
Arrivés à destination, le camping que nous avions repéré s'avère inaccessible et il n'y a pas trop de choix. Aussi nous nous garons devant le poste de police avec leur accord pour y rester jour et nuit.
Otavolo, situé 2 550 m, est connu pour ses deux marchés traditionnels.
Le marché indien est le plus important marché d'Amérique du Sud. Les habitants de toute la région viennent ici vendre leurs articles tous les samedis. C'est l'endroit souhaité pour faire des achats de tissus, ponchos, sculptures, poteries, etc.
Nombre de touristes se prennent rapidement au jeu du marchandage, qui est de rigueur sur le marché.
C'est une profusion de couleurs et déambuler parmi les étales est un régal à la recherche d'une bonne affaire ... Nous achetons deux vestes en laine et en alpaga ... la spécialité de la région.
Le marché aux animaux est décrit comme un marché plus local avec animaux de tout genre. Il faut absolument s'y promener pour son atmosphère et pour assister aux négociations entre locaux qui vont bon train.
Nous nous y rendons avant le marché artisanal et nous sommes en présence d'un marché de volailles presque vide et sans grand intérêt ... Nous sommes très déçus.
De retour en ville nous faisons le plein de légumes et fruits ... Enfin un vrai marché avec une profusion de produits frais et variés.
Le jour de notre arrivée nous avons flâné dans la ville colonisée dans un premier temps par les Incas, puis par les Conquistadores Espagnols.
La ville est pauvre en intérêt touristique. Il n'y a que l'église San Luis construite entre 1676 et 1679 qui fut malheureusement détruite lors d'un tremblement de terre en 1868, puis reconstruite entre 1880 et 1890 A l'intérieur se cache un beau retable baroque.
Nous bivouaquons sur les berges du lac " Pablo " loin de la foule.
C'est une étendue d'eau au pied du volcan Imbabura et où poussent des roseaux qui servent à la confection de nombreux produits artisanaux. Le paysage y est tout simplement magnifique.