En route vers Mazatlan
Le mauvais temps nous pousse à quitter la région montagneuse d'Oaxaca et laisser avec regrets nos amis français qui sont dans l'attente de leur nouveau passeport.
Notre objectif est de rejoindre la " Baja California " où les températures sont estivales.
Nous avons fait un échange d'appartement " RCI " pour la dernière quinzaine du mois d'août avant de renter en France. Nous y arriverons plus tôt mais le soleil nous appelle !!!
Puebla : première étape où nous ne restons pas ... nous nous ravitaillons dans le superbe " Soriana " très bien achalandé en produits européens ... bons vins et chacuteries espagnoles ...par contre le parking est devenu payant
Morélia : nous y restons deux jours pour flaner dans cette petite ville très provinciale. Nous retrouvons la patisserie française où nous achetons entre autre la fameuse " tarte à l'ananas " ... un vrai régal.
Ensuite nous nous dirigeons vers l'océan pacifique que nous atteignons en deux jours . Nous traversons de belles régions montagneuses.
Nous empruntons l'autoroute pour nous permettre d'éviter les fameux " Tope ou Dos d'Ane " la plaie du réseau mexicain.
La Manzanilla : trois jours d'arrêt dans un hôtel-camping au bord de l'océan Très bel emplacement verdoyant Nous profitons d'être à la mer pour déjeuner dans un restaurant de poisson sur la plage. Nous sommes les seuls clients étrangers !!!
Nous retrouvons aussi des températures d'été .... quel bonheur !!!
Teacapan : toujours au bord de l'océan pacifique nous bivouacons dans un autre hôtel camping où nous sommes les seuls clients.
C'est la saison basse et la pandémie n'arrange pas les choses. Les professionnels du tourisme se plaignent, la fréquentation des américains a chuté de 70 % .... hônnetement cela ne nous gène pas, bien au contraire !!!
Le temps est incertain mais nous bénéficions de belles journées ensoleillées.
Le premier ouragan appelé " Enrique " qui remonte depuis le Costa Rica est annoncé. Il est en avance pour la saison.
Il passe assez loin des côtes, toutefois nous subissons de fortes rafales de vents qui nous obligent à bouger le camping-car deux soirs de suite pour nous mettre à l'abri.
Depuis notre arrivée nous n'avons pas toujours internet et téléphone. Ce n'est pas necessairement un handicap, nous ne suivons pas les informations et ainsi nous ne sommes pas stressés par la pandémie.
Mazatlan : dernière nuit sur le continent avant de prendre le ferry. Les prix ont augmenté ... plus de 40 %