Nazca
Nous sommes toujours dans le désert et nous n'avions pas imaginé qu'un tel désert existait au Pérou avec d'immenses dunes et d'une telle superficie.
Nous reprenons la route vers " Nazca " pour découvrir un joyau de la nature.
Situés dans la plaine côtière aride, les géoglyphes de Nazca couvrent environ 450 km2 .
Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., soulèvent une des grandes énigmes de l'archéologie en raison de leur quantité, de leur nature, de leur taille et de leur continuité.
Certains de ces géoglyphes représentent des créatures vivantes, d'autres des végétaux stylisés ou des êtres fantastiques, d'autres encore des figures géométriques de plusieurs kilomètres de long.
On suppose qu'ils auraient eu une fonction rituelle liée à l'astronomie.
Le premier jour nous explorons en premier les lignes de Palpa, Ce sont quelques plus de 600 géoglyphes qui auraient été tracées 1000 ans avant les Nazcas, par le peuple Paracas.
Plusieurs représentent des formes humaines, dont la “famille royale de Paracas” qui est un ensemble de huit formes sur une colline.
Contrairement aux lignes de Nazca qui sont tracées sur le sol à plat, les lignes de Palpa traversent aussi des collines.
Ensuite un arrêt au " Musée Maria Reiche ", une Allemande qui a consacré une bonne partie de sa vie à l’étude du peuple Nazca. À sa mort, sa maison est devenue un petit musée.
Dans la ville de Nazca nous faisons une halte au " Museo didactico Antonini ". Il présente plusieurs objets de la culture Nazca à travers 6 salles : textiles, instruments de musique, céramiques et autres artefacts trouvés à Cahuachi, le plus grand centre cérémoniel au monde.
La deuxième journée nous embarquons à bord d'un petit avion à hélices pour survoler les géoglyphes de Nazca. La durée de vol est de 35 minutes ... Un vrai bonheur.
C'est l'occasion d'admirer vus du ciel : l'arbre, les mains, la baleine, l'astronaute, le singe, le chien, le colibri, le condor, l'araignée,
Après ce moment de bonheur, c'est la visite du " Cimetière de Chauchilla ", cimetière de la culture Inca-Chincha, qui date de l’an 900 et a été utilisé durant 700 ans !
Le cimetière a été saccagé par les pilleurs de tombes, mais les corps momifiés ont été incroyablement bien préservés, grâce au climat sec du désert bien sûr, mais également grâce à leur rituel funéraire : le corps était enveloppé dans du coton, puis couvert de résine et gardé dans des tombes d’adobe.
Incroyable mais vrai, 1000 ans plus tard, certains corps ont toujours des cheveux et des restes de peau