Pisco
 
Nous ne visiterons pas les Iles Ballestas qui ressemblent à d'autres îles que nous avons déjà parcourues.
 
Nous préférons faire le tour de la réserve nationale de Paracas.
 
Splendidement ouverte sur l'océan pacifique et balayée par les vents de sable qui lui ont donné son nom, la péninsule de Paracas est un vaste désert minéral à l'étrange beauté, quasi surnaturelle.
 
Blanches falaises, dunes immenses bordant la mer, formations rocheuses érodées par les vagues, sol nu recouvert d'une croûte rouge : c'est un paysage lunaire.
 
Nous déjeunons au bord de l'eau dans un restaurant de poissons sous un beau ciel bleu.
 
Sur la route du retour nous croisons le musée, qui est fermé, avant d'atteindre " Pisco " où nous récupérons notre linge.
 
Bivouac au bord de l'océan.
Paracas
 
Notre matinée commence par un arrêt chez le garagiste pour faire la vidange du camping-car.
 
Puis nous nous arrêtons à Pisco pour un ravitaillement complet et pour déposer notre linge dans une laverie, avant de rallier " Paracas ".
 
Une petite ville touristique, appelée aussi « El Chaco », qui est principalement le point de départ des excursions aux îles Ballestas et à la Réserve nationale de Paracas.
 
Nous sommes le week-end et la station affiche complet. Les points de chute sont rares et finalement nous nous posons dans un parking gardé à deux pas du centre.
 
Comme toutes les petites stations balnéaires, le tour de la ville est rapide et sans grand intérêt.
 
Pendant cette halte de deux jours, nous profitons de l'électricité pour travailler sur notre site et sur les vidéos.
En route vers Paracas
 
Nous savons que les distances peuvent être courtes mais le temps de parcours nettement plus long.
 
516 km nous séparent de l'océan pacifique, notre prochaine destination, en passant par un col à 4 628 m, aussi nous prévoyons deux jours de voyage.
 
Nous sommes dans la cordillère des Andes où les routes peuvent nous réserver des surprises, bonnes ou mauvaises, mais toujours en traversant des paysages somptueux et variés.
 
Nous repérons sur notre chemin une " lagune " à 4 600 m où se reflètent les sommets des montagnes et selon les guides c'est un spectacle à ne pas rater ... Juste un petit détour de 80 km.
 
La route pour monter au col est de bonne qualité, mais malheureusement se dégrade pour la descente ... La bifurcation pour la lagune s'avère bien pire ... Elle est constellée de trous de toutes tailles ... Quelle horreur.
 
Nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
 
En arrivant au village " Santa Ines " au bord de la lagune, une pluie de grêlons s'abat sur le plateau et se transforme en neige ... Un vrai bonheur.
 
En plus, le bivouac du soir est inaccessible !!! Nous trouvons refuge le long d'un bâtiment en retrait de la route. Nous ne sommes pas seuls, nous sommes entourés d'alpagas que la neige ne dérange pas.
 
La température descend rapidement et à notre réveil le thermomètre affiche  1° à l'extérieur et 7° à l'intérieur !!! Un côté du camping-car est gelé.
 
Nous allumons notre chauffage avec difficulté par manque d'oxygène et la chaleur s'installe dans l'habitacle.
 
Nous reprenons notre descente vers le Pacifique en passant un autre col moins haut. La neige a disparu et nous sommes toujours accompagnés par des troupeaux d'alpagas.
 
Il existe deux sites sur notre parcours ... Tous les deux sont fermés !!!
 
Nous n'atteignons pas le Pacifique mais nous nous posons à " Santa Isabella ". Nous avons roulé 6 heures chaque jour pour parcourir à peine 500 km.
CARNET N° 145
MAVROS ODYSSEE