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Tupiza
 
Nous programmons un dernier site à visiter qui s'avère fermé définitivement, aussi faisons  nous un dernier tour de ville.
 
En quittant l'hôtel, la directrice nous annonce qu'il y a encore des blocages dans la ville : il est impossible de rentrer dans le centre-ville !!! .... En effet les rues appartiennent aux piétons.
 
Nous téléphonons immédiatement à Jack qui devrait venir nous chercher vers 12 h ... Pour lui pas de problème il nous appelera dès son arrivée aux abords de la ville.
 
Une longue attente commence ... Plus de 2 heures ... Jack a réussi à pénétrer en haut de la ville mais nous devons le rejoindre ... Il nous faut 45 minutes pour le retrouver et c'est une épreuve difficile ... La ville étant construite à flan de collines les rues sont très très pentues et nous manquons de souffle.
 
Joyeuses retrouvailles avec Jack et sa petite famille au complet.
 
Nous arrivons à la nuit tombée et nous sommes ravis de retrouver notre camping-car.
Potosi
 
Nous retournons à Potosi en taxi, mais cette fois le chauffeur est plus calme que son confrère.
 
Après 2 h 30 de route, nous nous installons à l'hôtel et recherchons un restaurant pour le déjeuner ... Nous sommes dimanche et Potosi est une ville morte ... Tout est fermé et il y a peu de restaurants ouverts.
 
Nous trouvons notre bonheur dans une petite ruelle et après déjeuner nous nous dirigeons vers le dernier site à visiter.
 
* Convento Santa Teresa : Construit en 1692, il est habité depuis par un ordre de carmélite. Aujourd'hui seulement une dizaine de soeurs y vivent encore. Il était courant à l’époque de sa construction de voir des jeunes filles de 15 ou 16 ans, issues de bonnes familles, payer des dots impressionnantes pour y entrer et ne jamais en sortir. Grâce à cette richesse, l'odre pouvait faire appel aux meilleurs peintres de la région, d’où l’incroyable collection d’art sacré qui orne tout le couvent
 
C'est un des plus beaux couvents que nous avons visité depuis notre départ. Nous en sommes ressortis éblouis.
 
Pour le diner nous demandons à la réception l'adresse d'un restaurant ouvert le soir pour nous éviter de marcher sans fin dans le froid.
Tupiza
 
Nous passons nos journées à un rythme lent en attendant notre colis.
 
* mise à jour du site
 
* tri des photos et des films
 
* montage du film
 
Puis nous décidons de visiter Potosi et Sucre sans le camping-car en logeant à l'hôtel et en nous déplaçant en taxi.
Sucre
 
Nous avons commandé un taxi pour le début d'après-midi pour nous rendre à Sucre.
 
En attendant nous visitons l'Iglesia y museo Del Convento de San Francisco :
Construite en 1726, elle s’élève sur l’emplacement d’une église bâtie en 1552. Le cloître contient de gigantesques tableaux de Melchor Pérez de Holguín ainsi qu'un petit musée d'Art sacré. On visite aussi de petites catacombes et la visite finit par la montée sur les toits de l’église qui offrent la plus belle vue de la ville impériale
 
Nous avons droit à une visite guidée pour nous seuls, n'ayant pas d'autres visiteurs.
 
Nous revenons à l'hôtel et demandons un départ anticipé.
 
La sortie de la ville est périlleuse ... la ville est bloquée par des manifestations et le taxi doit emprunter un itinéraire bis ... Chemin de pierre à peine carrossable ... le détour prend plus d'une heure.
 
Nous sommes tombés sur un chauffeur " fou " ... Il conduit à vive allure en dépassant le 120 km/h sur une bonne route mais sinueuse ... Nous passons la majeure partie du voyage accrochés aux portières tout en étant ballotés de gauche à droite ... Nous parcourons 153 km en 2 h 30 ... Pour arriver avec un mal de tête et l'estomac barbouillé ...
 
Nous nous installons à l'hôtel avant de faire un petit tour de ville.
 
Nous restons 3 jours complets ce qui nous permet de prendre notre temps et d'apprécier cette ville bien agréable.
 
Sucre, la blanche Sucre ; capitale constitutionnelle du pays, siège du pouvoir juridique, symbole de l’indépendance en 1825, est nichée dans un écrin de collines verdoyantes. A l'origine elle était destinée à la bourgeoisie espagnole et construite comme une ville du sud de l'espagne avec ces patios et ces petites rues pavées.
 
La cité fut fondée le 29 septembre 1538 par Pedro de Anzures, capitaine de Francisco Pizarro, sous le nom de Ciudad de la Plata de la Nueva Toledo (Ville d'argent de la Nouvelle Tolède).
 
Elle est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1998.
 
* Catedral : Construite à partir de 1551 jusqu'en 1650. Cette durée prolongée explique le mélange de plusieurs styles : renaissance, baroque et métisse. De couleur blanche comme beaucoup de constructions à Sucre, elle possède une tour ornée d’images d’apôtres. A l'intérieur, le Musée de la Cathédrale possède une magnifique collection d'Art Sacré du 16ème et 17ème siècle.
 
* Casa de libertad : Ancien monastère jésuite, c’est aujourd’hui une université.
C’est entre ces murs imprégnés de symboles, que fut signée la déclaration d’indépendance, le 6 août 1825. Elle est le cœur symbolique de la nation bolivienne.  La partie musée renferme de nombreux documents, portraits, œuvres d’art et divers objets liés à l’indépendance. Parmi les œuvres  remarquables, le buste de Simon Bolivar, libérateur de la Bolivie en 1825, en bois taillé.
 
* Plaza du 25 mai : Principale place de Sucre, son nom fait référence à la date de commémoration du mouvement indépendantiste du 25 mai 1809. Au centre trône la statue du vénézuélien Antonio José de Sucre, camarade d´armes de Bolivar et second président de la Bolivie.
 
* Convento de la Recoleta : Dominant la ville depuis les hauteurs des collines, le magnifique jardin du couvent franciscain est parsemé de plants d’orangers. L’immense cèdre qui trône au centre aurait plus de 1400 ans et 8 personnes sont nécessaires pour en faire le tour. L’intérieur du couvent recueille une grande collection de peintures religieuses et sculptures anonymes, des crucifix en bois, et des manuscrits de linguistiques et de philosophie y sont conservés. Dans l’église, le chœur est orné de très belles sculptures et la chaire en bois sculptée. Dommage que la visite se soit faite au pas de course.
 
* Convento San Felipe Nery : A l’origine, c'était un monastère et un couvent, et aujourd’hui c’est une école. Ce qui fait la renommée de San Felipe, c’est la vue que l’on a depuis le toit. Les tuiles et mosaïques, en forme ondulée, offrent une promenade époustouflante au dessus des toits de Sucre. Du haut du clocher d’un blanc immaculé, on comprend mieux que jamais pourquoi Sucre a été baptisée la Ville Blanche.
 
* Couvento Santa Clara : C'est en 1636 que fut fondé le Monastère de Religieuses Franciscaines de Santa Clara;  un complexe religieux de style néo-classique avec un très beau cloître.
L'église bâtie au 17ème siècle a conservé son orgue original, le plus grand de la période coloniale.
 
* Petite anecdote : la visite de ce couvent se fait obligatoirement avec un guide. Celle-ci étant occupée, une soeur bien âgée commence le tour ... Mais elle a des pertes de mémoire, ce qui fait qu'à chaque tableau elle se penche sur l'écriteau pour se rappeler le thème ... Ensuite nous supposons qu'elle nous les décrit dans une langue inconnue ... Heureusement que la guide officielle arrive pour nous sortir de cette impasse.
 
Comme déjà rencontrés dans d'autres villes ou pays, les musées, les églises ou autres sites ferment de 12 h à 15 h ... ou sont fermés sans aucune explication. Aussi il est difficile d'organiser les visites et les guides touristiques sont souvent hors sujet.
 
Etant à l'hôtel nous devons tous les jours manger au restaurant pour le déjeuner et le dîner. Nous n'avons pas toujours envie, ou pas trop faim ... Et la recherche d'un bon restaurant avec une bonne carte n'est pas facile à trouver.
 
Cela nous change de notre rythme de vie dans notre camping-car !!!
Potosi
 
Nous rejoignons Potosi par la route en compagnie de Jack, notre chauffeur du Sud Lipez.
 
C'est l'occasion de faire la connaissance de sa jeune épouse et sa fille de 2 mois. Celles-ci nous accompagnent pour lui éviter d'être seul pour le trajet de retour.
 
La distance est de 250 km et nous mettons environ 4 heures. La route est de bonne qualité mais très sinueuse.
 
A notre arrivée, la ville grouille de monde ... c'est la sortie des écoles.
 
Après notre installation à l'hôtel nous déjeunons sur place avant de commencer à visiter.
 
A plus de 4 000m d’altitude et au pied de monts rougeâtres, son histoire est liée à celle de l’argent, ce métal qui a provoqué le boom démographique et économique de la ville pendant trois siècles, ainsi que son déclin et la pauvreté qui l’a suivi quand il s’est fait plus rare.
 
La richesse des sous-sols lui valut le surnom de « ville impériale ». Elle est le symbole du Nouveau Monde et de l’âge d’or de la conquête espagnole, mais aussi le symbole même de l’esclavagisme.
 
Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987, cette cité risque de perdre cette distinction suite à sa politique de rénovation des bâtiments coloniaux.
 
* La casa national de la monéda :  C’est un des plus beaux bâtiments et musée colonial du continent et le plus vaste 12 500m². Construit entre 1753 et 1773 pour accueillir le centre d’émission de la monnaie de l’époque, appelée le ‘’potosi’’. Aujourd’hui, c’est un immense musée doté d’innombrables pièces de collection, de peintures religieuses de l’école de Potosi, art décoratif, meubles coloniaux et sculptures.
 
* La catedral : Edifice néo-classique construit à partir de 1808 en pierre et en briques. C'est sur les bases d'une ancienne église construite en 1564 et qui s'est effondrée en 1807 que la cathédrale a été bâtie par Frère Manuel de Sanahuja. Superbe vue sur la ville depuis l'une des deux tours.
 
* Plaza 10 noviembre :  Elle témoigne de cette époque d’opulence et de splendeur. Elle est entourée d’importants édifices dont, la Cathédrale, l´ancien hôtel de la monnaie ainsi que le « cabildo » (parlement municipal).
 
Nous déambulons dans les rues piétonnes très colorées.
 
Soirée tranquille après un dîner au restaurant ... Les températures de la nuit sont négatives mais notre chambre est bien chauffée.
CARNET N° 157
CARNET N° 142
MAVROS ODYSSEE