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Torotoro
Toujours une nuit glaciale et un petit déjeuner dans le froid.
Aujourd'hui départ pour une randonnée dans le " canyon del Vergel "
En chemin nous nous arrêtons pour admirer à la sortie du village un site archéologique incroyable. Ce trésor paléontologique comporte de nombreuses empreintes de différentes espèces de dinosaures, quadrupèdes et bipèdes; les traces varient entre 35 et 50 cm de diamètre.
Nous poursuivons notre route pour atteindre le départ de la randonnée : Nous descendons quelques 900 marches pour arriver au Vergel.
Un cadre paradisiaque, les cascades naturelles finissent leur chute dans des bassins.
Nous sommes rejoints par nos amis du soir, puis après le déjeuner nous remontons par le même chemin ... Une épreuve pour nos corps et notre souffle ... Mais nous y sommes arrivés.
Nous passons l''après-midi à nous reposer avant de rejoindre pour le dîner le groupe de jeunes français.
Chacun raconte son histoire, son parcours et son projet. Ce soir nous sommes 10 français, 1 hongroise, 1 suissesse et 1 espagnole ... Une soirée très agréable et très européenne !!!
Torotoro
La nuit a été glaciale comme le petit déjeuner que nous prenons dehors, la température est de 6°... Nous ne sommes pas faits pour le froid, nos petits corps réclament de la chaleur.
Zolando, notre chauffeur de la veille, nous conduit à la " Ciudad de Itas " avec notre guide.
Au programme une petite randonnée de 2 heures qui nous conduit à travers des crevasses, des grottes et des pierres avec une drôle de forme.
Le vent, la mer, la végétation et des milliers d’années ont façonné les lignes épurées de la roche.
Des formes d’animaux se sont cachées tantôt dans les falaises tantôt en pierre : un éléphant, une tortue géante, un homme assis ....
Nous retournons à l'hôtel en début d'après-midi toujours aussi glacial.
Deuxième soirée au même restaurant .... Au menu : raclette
Nous y retrouvons nos amis de la veille.
Torotoro
Nous avons réservé un taxi pour nous rendre à Torotoro.
La route d'accès est presque entièrement goudronnée et de bonne qualité ce qui nous change !!!
* Parque nacional de Torotoro : Un parc naturel qui fait la renommée de la Bolivie. Jonché de fossiles marins et de traces de dinosaures, son isolement a permis de préserver l’authenticité de la culture des habitants. On y trouve aussi des grottes et des canyons.
Nous arrivons en fin de matinée et nous nous apercevons rapidement que nous sommes au bout du monde.
Le village est presque désert et les magasins ou restaurants quasi inexistants.
Après le déjeuner nous nous dirigeons vers le bureau des guides, lesquels sont obligatoires pour randonner, puis nous rejoignons notre hôtel glacial ... pas de chauffage !!!
Pour le dîner nous trouvons un petit restaurant dont les spécialités sont la tartiflette et la raclette !!!
Ce soir c'est tartiflette ... Nous retrouvons dans ce coin du perdu, Flora et Severin que nous avons déjà croisé à deux reprises. Petite soirée d'échange bien agréable.
Cochabamba
Après le petit déjeuner nous partons en direction du centre-ville à 30 minutes à pied.
Cochabamba : La ville fut fondée le 15 août 1571 par Geronimo de Osorio, sous le nom de Villa Real de Orozepa. Se trouvant sur des terres très fertiles, c'était l'endroit idéal pout y développer l'agriculture et ainsi, approvisionner les villes minières comme celles de Potosi et Oruro.
L'évolution de Cochabamba était donc liée à celle des villes minières et quand le prix des minerais commença à chuter, l'importance de la ville commença à décliner également. Cependant, elle resta un centre agricole important en Bolivie et une des zones les plus actives dans ce secteur à l'époque actuelle.
Premier arrêt : l'office de tourisme que nous avons du mal à trouver.
Nous sommes accueillis par un employé parlant français qui nous explique en deux mots qu'il n'y pas grand-chose à voir ... Le peu de monuments ou sites à visiter sont presque tous fermés.
Convento Santa Teresa : Il est construit en 1760 dans un style Baroque. Le complexe architectural formé par l'église et le couvent est un chef d'oeuvre de l'art colonial et un des édifices les plus anciens de Cochabamba. Il accueillait les femmes des familles aisées de la ville qui avaient décidé de consacrer leur vie à Dieu, accompagnées de leurs servantes qui restaient elles aussi enfermées jusqu'à la fin de leurs jours ... Visite guidée obligatoire avec une jeune fille parlant rapidement et sans intérêt.
Petite anecdote : Comme dans beaucoup de sites nous devons nous acquiter d'un droit pour photographier, ce que nous avons fait. Nous nous apercevons que les deux personnes partageant la visite n'ont pas de badge " Photographe " mais elles prennent des photos ... A la fin de la visite nous demandons au guide des explications et demandons à être remboursés ... Ce qui se fera mais avec difficulté !!!
Pour le dîner nous trouvons un restaurant très réputé pour ses grillades et ses vins ... Le cadre est magnifique mais nous sommes un peu déçus par la qualité des mets servis.
Cochabamba
Notre fidèle Jack nous conduit à l'aéroport de Tarija à 230 km environ en 4 heures.
La route que nous empruntons est appelée : la route de la mort !!!
La moitié du parcours s'effectue sur une route non goudronnée, très étroite, très sinueuse avec des montées et descentes très à pic souvent à flanc de colline. Pour les voyageurs en bus l'expérience est un enfer qui dure environ 6 heures !!!
Pour notre part nous avons l'estomac barbouillé et un mal de crâne.
C'est dommage de garder un mauvais souvenir de ce passage car les paysages sont magnifiques.
Notre vol est retardé d'une heure alors que celui-ci était déjà là ... Nous sommes en Bolivie et aucune explication ou annonce n'est faite ... Après 50 minutes de vol nous atterrissons à la nuit tombée.
Notre taxi nous amène rapidement à notre hôtel ... Nous sommes dimanche et la ville est vide.
Tupiza
Nous reprenons notre vie au ralenti en attendant le colis.
Comme indiqué dans le carnet 156, nous réalisons avant l'arrivée de celui-ci que les pièces détachées ne sont pas les bonnes et nous sommes obligés de recommencer le processus depuis le début.
Après avoir contrôleé et re-contrôler la nouvelle commande, nous décidons encore une fois de ne pas rester à Tupiza pour attendre le nouveau colis.
Nous programmons et organisons notre voyage sans le camping-car vers Cochabamba et Santa Cruz
CARNET N° 158
CARNET N° 142
MAVROS ODYSSEE
