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Conception
 
Avant de passer la frontière nous recherchons un médecin. La température de Christophe ne descend pas malgré les médicaments.
 
Nous repérons un service d'urgence dans un hôpital. Malheureusement il y a énormément de patients qui attendent et il ne nous paraît pas très propre.
 
Nous demandons à l'accueil l'adresse d'une clinique privée avec un service d'urgence.
 
Nous trouvons bien la clinique et après avoir expliqué l'objet de notre visite et rempli la fiche d'admission, Christophe est pris en charge par une infirmière.
 
Celle-ci rapidement lui annonce qu'il a les symptômes du " Covid ", puis elle le laisse dans son box et disparaît.
 
Ensuite une autre infirmière vient lui poser une perfusion pour lui faire baisser sa température.
 
Les minutes passent au rythme de sa perfusion, et finalement il est reçu par un médecin qui lui prescrit une ordonnance ne sachant pas trop si c'est le Covid ou une bronchite !!!
 
Il n'a pas été testé pour le covid !!!
 
Il se fait tard et nous préférons passer la frontière le lendemain.
Guaviran
 
Sur le circuit des missions jésuites en Argentine il nous en reste une à visiter.
 
* Mission Santa Maria La Mayor : Il n'y a strictement rien à voir ... Nous nous demandons pourquoi elle est mentionnée dans le circuit.
 
Nous continuons notre route vers la frontière avec l'Uruguay.
Obera
 
Aujourd'hui au programme : visite des trois missions jésuites implantées en Argentine.
 
* Mission San ignacio Mini :  Les ruines jésuites de San Ignacio, sont les réductions ou missions les plus emblématiques de la Compagnie de Jésus en Amérique. En 1984, elles ont été déclarées site du patrimoine mondial par l'UNESCO.
 
En 1610, les pères José Cataldino et Simón Maceta, ont établi la mission dont l'objectif était d'évangéliser le peuple indigène guarani.
 
Le style de construction de cet établissement est appelé "baroque-guarani". Vers 1715, environ 4 000 personnes y vivaient. En 1767, les jésuites ont été expulsés d'Amérique par le roi Charles III d'Espagne et, par conséquent, les réductions ont été abandonnées et la jungle a commencé à s'en emparer.
 
* Mission Santa Ana: Partiellement dégagée de la forêt qui la couvrait, elle offre à la vue les vestiges de son église et son cimetière. Les autres bâtiments de cette mission importante ont disparu suite à son abandon et à l’invasion par la jungle.
 
* Mission Senora de Loreto : Elle a été fondée en premier en 1610 puis déplacée en 1631 sur son site actuel.  Elle est d’ailleurs surnommée la Loreto II. Elle était la capitale des missions jésuites du Guayrá. Les Jésuites décidèrent d’imprimer eux-mêmes leurs livres, en latin et en guaraní, et installèrent la première imprimerie du pays.
 
Ce ne sont pas les plus belles missions que nous avons découvertes. Essentiellement en ruine, elles sont envahies par la forêt et nous avons bien du mal à nous repérer et à imaginer l'ensemble de ses missions.
 
Nous nous posons à Obera deux jours, Christophe ayant de la fièvre et la gorge bien rouge,  nous pensons qu'il a une angine.
San Ignacio
 
Le confort de la chambre laisse à désirer ainsi que le petit déjeuner. Ccependant nous avons passé une bonne nuit.
 
Avant de rejoindre le garage, nous retournons chez " Western Union " pour nous permettre de payer la facture.
 
La pièce est remontée et les essais peuvent commencer ... Comme toujours il y a encore quelques réglages à effectuer.
 
Nous voilà repartis attentifs au moindre  " son ou bruit  " venant du moteur ... Pas très agréable comme conduite.
 
Au passage nous faisons le plein de provisions dans un hypermarché, puis direction San Ignacio.
Encarnation
 
Nous passons encore une frontière.
 
La sortie du Paraguay est un peu laborieuse ... Il y a deux files pour accéder au poste frontière et des petits malins essayent de passer devant les autres véhicules ... Rien n'est organisé : comme d'habitude.
 
Les formalités sont rapides et nous nous retrouvons sur le pont qui relie les deux pays.
 
Là aussi l'entrée en Argentine se fait assez facilement ... Et notre compagnon de route doit passer un scanner ... Rien de suspect ... Nous obtenons un TIP pour 8 mois.
 
Notre première démarche en arrivant en Argentine est de rechercher un guichet " Western Union ". Le taux de change est bien meilleur que dans les distributeurs des banques traditionnelles. Une différence qui peut monter à 25 %.
 
Comme à son habitude notre GPS nous mène nulle part ... Nous sommes obligés de rechercher une autre adresse.
 
Deux minutes plus tard la pédale d'embrayage se casse ... Panique à bord. Nous sommes dans une rue pentue sans grand espace pour se garer. Nous arrivons tant bien que mal à nous poser sur le côté.
 
Nous sommes lundi, dans un nouveau pays, sans argent, sans carte SIM pour avoir internet ou téléphoner à un garage. Nous ne pouvions pas rêver mieux !!!
 
Christophe demande de l'aide auprès des habitants du quartier et finalement après plusieurs essais, nous trouvons une dépanneuse assez grande pour nous amener dans un garage.
 
Le chauffeur connaît un mécanicien capable de nous réparer la pédale d'embrayage ... Nous voilà partis vers  le garage ... Christophe perché dans le camping-car et Jean Pierre à l'avant de la dépanneuse. Le trajet nous paraît long.
 
A notre arrivée nous sommes reçus par Manuel. Après avoir entendu nos explications et vérifié la pédale, il nous annonce que la réparation peut être faite le lendemain et que le modèle de la pièce est disponible.
 
Toutefois nous ne pouvons pas dormir dans le camping-car. Il nous indique un hôtel à 100 m que nous réservons puis nous recherchons un guichet " Western Union " pour retirer notre agent.
 
Nous avons demandé l'équivalent de 200 euros en pesos argentins ... Cela se traduit par 235 000 pesos en billets de 1 000 pesos ... soit 235 billets ... Imaginez notre tête et la difficulté à venir lors d'un paiement en espèces : c'est comme si nous payions uniquement avec des billets de 1 euro.
 
Nous retournons à l'hôtel avant d'aller dîner dans une pizzeria.
CARNET N° 179
MAVROS ODYSSEE