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Castries
Nous n'avons pas trouvé de belle plage pour nous poser aussi restons nous à l'appartement pour profiter de la terrasse et de la piscine.
Nous déjeunons dans un " vrai " restaurant sur la marina, où le prix du pit'punch est exorbitant.
Journée repos, organisation de la suite du voyage et mise à jour du site.
Nous faisons la connaissance de nos voisins, Aurélie et Alex, deux français vivant à la Guadeloupe. Nous avons le même sentiment sur l'atmosphère qui règne sur l'île.
Nous leur faisons un petit cadeau : une valise cabine mexicaine toute neuve qui nous encombre sur les petits avions inter-îles. Une seule obligation pour eux, nous adresser régulièrement des photos !!!
Soufrière
Deuxième jour de visite, direction le sud de l'île.
La route est sinueuse et impressionnante pour atteindre " Soufrière " à travers une épaisse jungle tropicale qui nous cache la beauté du rivage.
Nous prenons un mini bus pour nous y rendre et nous sommes balotés pendant plus d'une heure....vivement l'arrivée.
Sur place nous décidons de prendre un taxi pour visiter les différents sites.
" Soufrière " a été la toute première ville de l'île. Elle a été sa capitale, mais, en raison du danger latent représenté par le volcan, elle a été délaissée pour Castries.
Elle reste célèbre grâce à ses pitons, deux montagnes en forme de triangle qui tombent à pic dans la mer, et à son volcan.
Nous randonnons 45 minutes sur le " Tet Paul " où nous admirons le fameux piton de Soufrière puis nous découvrons les bouillonnements et sentons le soufre qui se dégage du cratère du volcan.
Ensuite nous visitons le bourg, avec ses maisons en bois colorées,
Tous les soirs la même question se pose....que cuisinons nous ce soir ?
Il est très difficile de trouver des denrées appétissantes et le choix est très restreint...heureusement que nous déjeunons au restaurant le midi.
Pigeon Island
Nous n'avons pas loué de véhicule suivant les conseils des sites ou guides touristisques qui le déconseillent fortement.
Nous empruntons les mini-bus locaux pour nous déplacer. et celui-ci ne part uniquement que lorsqu'il est complet.
Nous consacrons notre premier jour de visite au nord de l'île vers " Pigeon Island "
Cette presqu'île bordée par l'Atlantique et la Caraïbe est le lieu où se déroula la célèbre bataille qui opposa l'amiral Rodney, à la tête de la flotte anglaise, et l'amiral de Grasse défendant les intérêts français.
Du fort britannique ne subsistent que quelques ruines, pas très interessant, sauf la vue sur la Martinique
Nous découvrons aussi " Gros Islet ", où se concentrent de nombreux resorts et complexe hôteliers, et qui est connu pour sa "street party" qui tous les vendredis soir attire des centaines de visiteurs venus faire la fête aux rythmes du reggae, du R'n'B et du zouk.
Depuis notre arrivée, la pauvreté de la population se confirme de jour en jour.
Les maisons des villages que nous traversons sont en tôle ou en bois accrochées les unes aux autres.
Toutefois de nombreuses maisons de bon standing tapissent les alentours...un fort contraste !!!
Sainte Lucie
Ancienne colonie britanique, elle a obtenu son indépendance en 1979 et fait maintenant partie du Commonwealth.
" Sainte Lucie " est située au sud de la Martinique et au nord de Saint-Vincent.
Cette terre fut l'objet de nombreux conflits entre la France et le Royaume-Uni qui lui vaut aujourd'hui un héritage mixte : on y parle l'anglais et un créole difficilement compréhensible.
Ses paysages impressionnants et variés sont constitués de forêts tropicales, de cascades, de plages de sable fin, de baies et lagons, ou de pitons rocheux volcaniques.
Nous nous levons de bonne heure pour attraper notre vol de 9 h afin d'éviter les embouteillages. Le temps de prendre un petit déjeuner à l'aéroport et après un vol de 20 minutes nous arrivons à " Castries " la capitale.
Fondée en 1650 par les Français, la ville doit son nom au maréchal de Castries, ministre de la Marine, qui par le traité de Versailles en 1783, rendit provisoirement Sainte-Lucie à la France.
Il reste très peu de bâtiments de style colonial et l'ambiance locale nous apparaît très décalée.
Nous sommes samedi, jour de marché, et la population qui gravite autour celui-ci est très alcoolisée et droguée....très étonnant...Cela ressemble à la Jamaique
Rien ne nous incite à flâner entre les étales remplis uniquement de bananes et de racines....il nous faut bien faire des courses et les prix affichés dans les supermarchés sont équivalents à ceux des Etats Unis.
Cette capitale ne vit qu'avec l'arrivée des bateaux de croisière trois jours par semaine.
Nous rejoignons notre très joli appartement avec une spendide vue..
CARNET N° 065
MAVROS ODYSSEE
