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Convenas
 
Nous consacrons la matinée à visiter l'Aviario Nacional Parque de Colombia.
 
Ce site est la plus grande volière du continent et la 4eme au monde.
 
Ce grand parc thématique de 7 hectares reproduit un environnement proche des habitats naturels des oiseaux de trois écosystèmes (forêt tropicale humide, zone littorale et désert), pour accueillir plus de
2 000 oiseaux de 160 espèces.
 
Nous y restons plus de deux heures en finissant par un petit spectacle.
 
Où allons-nous passer le week-end en attendant le bon vouloir de la DIAN ?
 
Les campings ne sont pas nombreux et souvent rudimentaires.
 
Notre choix se porte sur le camping Cispata à 185 km ... C'est loin mais nous avons du temps et surtout pas grand choix.
 
La route est bonne mais chargée ... Nous avons droit à des travaux qui nous rallongent le trajet, nous sommes bloqués plus d'une heure dans un embouteillage.
 
L'arrivée se fait sous un ciel menaçant et nous nous installons dans ce camping vide.
 
C'est la basse saison.
Presqu'ile de Baru
 
Nuit très calme dans ce lieu insolite.
 
Les mécaniciens se mettent au travail et réparent en deux fois le circuit du liquide de freins.
 
Petite frayeur : le garage n'accepte pas les cartes bancaires, seulement des espèces  ... Nous possédons que 600 000 COP en espérant que la facture n'élève pas à plus !!!
 
Le montant est de 594 000 COP soit environ 135 euros .... Vraiment pas cher.
 
Nous quittons nos amis mécaniciens à la recherche d'un distributeur. Nous sommes dans la campagne et les banques se font très rares.
 
Après deux heures de route dans tous les sens nous trouvons enfin un distributeur. La prochaine fois nous serons sur nos gardes.
 
Nous trouvons sur la presqu'île de Baru un camping avec des bons avis et commentaires.
 
Il est ouvert, nous lui demandons si notre camping-car peut entrer ... Oui pas de problème.
 
Nous reprenons la route vers notre destination ... A l'arrivée nous sommes surpris ... Cela ne correspond en rien à la description ... Nous décidons de ne pas rester.
 
Il se fait tard, nous trouvons refuge sur le parking du " National Aveirio de Colombia " en plein nature parmi des perroquets et aras.
Carthagène des indes
 
Que faire en attendant notre rendez-vous ? Et bien faire vérifier les freins qui depuis quelques jours couinent un peu et vérifier l'état des pneus.
 
En rejoignant " Carthagène " nous recevons des nouvelles d'Ana qui nous annonce que notre dossier ne sera pas traité avant le 8 par l'inspectrice. Celle-ci est débordée et notre cas peut attendre.
 
Mais le dossier est-il ok ou pas .... Normalement tout est bon pour la prolongation ... wait and see
 
Sur ces nouvelles nous nous dirigeons vers un vendeur de pneus qui nous annoncent ne plus avoir le modèle désiré .
..
Mais il y a deux jours lors de notre demande, ils étaient en stock .... Oui il les a vendus hier !!!!
 
Nous avons traversé la ville dans des embouteillages monstres ... Aucune règle de conduite ... Nous sommes entourés par des dizaines de motos forçant le passage ... C'est un miracle qu'il n'y ait pas d'accident à chaque carrefour.
 
Nous rejoignons au sud de la ville un garagiste spécialisé dans les freins toujours dans les embouteillages.
 
A notre arrivée nous sommes pris en charge immédiatement et à peine le démontage des roues avant commencé, une fuite dans le système de frein arrière se forme ... Panique à bord ... Il faut démonter le système complet et réparer ... C'est le liquide de frein qui coule ... pas bon signe.
 
Le temps de changer la pièce défectueuse et vérifier les plaquettes de frein, une autre fuite se forme au niveau des freins avant ... Il faut changer les durites ... Il se fait tard ...
 
Nous passons la nuit dans le garage en compagnie du gardien et de ses chiens.
Volcan Tomuto
 
Toujours une nuit calme et les moustiques.
 
Depuis notre arrivée ceux-ci nous accompagnent et ils sont très virulents ... Ils ont fain !!!
 
En vue d'une longue attente nous faisons un ravitaillement très simple mais conséquent. Nous sommes dans un magasin de style " Metro " accessible à tous et vente en gros.
 
Ici, comme dans tous l'Amérique centrale, la viande n'est pas appétissante et le choix est restreint.
 
Il est préférable de déjeuner dans un restaurant proposant un " menu del dia " qui se compose d'une soupe, d'un plat principal, d'une boisson et d'un bonbon en dessert ... au prix de 7 à 10 euros pour deux.
 
Nous nous posons en fin d'après-midi sur le parking du " Volcan Tomuto "
 
Petite butte volcanique de 15 m de haut d'où l'on découvre un petit bassin de boues réputées pour leurs vertues thérapeutiques .... Nous n'avons pas essayé.
 
Nous avons de nouveau Ana qui pour relancer notre dossier auprès de l'inspectrice des douanes nous redemande un tas de documents et ne connaît pas l'issue de la demande.
 
Si le dossier est refusé nous devrons quitter la Colombie avant le 18 Août ....
Parque National de Tayrona
 
Nuit infernale ... Nous sommes samedi soir et tous les bars, restaurants ou clubs ferment très très tard ... ambiance musicale garantie ... jusqu'à point d'heure.
 
Nous ne sommes pas très en forme mais décidons de partir de bonne heure en direction de Carthagène des indes pour notre hypothétique rendez-vous avec la DIAN afin de régulariser notre TIP ... Ce n'est pas gagné !!!
 
Nous nous posons en début d'après-midi dans le jardin de Claudia (Casa San Martin) près du " Parque National de Tayrona "
 
Claudia est une hôtesse très accueillante et au service de ses hôtes. (Jus de goyave de bienvenue, café colombien ...) ... Nous apprenons beaucoup sur les conditions de vie en Colombie  ... Il en ressort qu'une partie de la population vit dans une précarité grandissante.
 
Ce que nous savions déjà en traversant les hameaux et villages le long de notre route.
 
Nous passons une nuit calme ... Enfin !!! mais en compagnie des moustiques.
 
Pour nous rendre à l'entrée du parc nous empruntons le bus local en voyageant debout sur les marches !!!
 
Pour accéder au parc nous devons acheter une assurance en plus du billet d'entrée et  prendre un minibus pour atteindre la première plage.
 
Le beau temps n'est pas au rendez-vous ... Il pleut par intermittence rendant les sentiers très boueux et le ciel est gris foncé.
 
Parque National de Tayrona
 
Avant la colonisation espagnole, la région était habitée par les tribus Tayronas qui ont laissé des traces de leur civilisation.
 
Le parc comprend de nombreux sanctuaires, d’anciens cimetières et des lieux de rituels où les communautés indigènes continuent de se retrouver régulièrement pour des cérémonies.
 
C’est à la fin des années 1960 que le parc a été constitué comme parc naturel national protégé.
 
Il s’étend sur 20 000 hectares terrestres et maritimes et se constitue de plages, de barrières de corail, de falaises, de mangroves, de marais et de forêt tropicale.
 
A la demande des communautés indigènes une partie du parc est fermée au public.
 
Nous suivons comme tout le monde l'unique sentier menant aux plages ....et il y a du monde dans les deux sens.
 
Nous n'avons pas apprécié notre journée .... Le temps ne s'y prêtait pas (randonnée boueuse et glissante, passage de cours d'eau ...) et nous n'avons pas vu la faune vivant dans ce parc.
 
Pause déjeuner dans une paillote et retour en sens inverse ... avec un arrêt à la boulangerie pour déguster un énorme pain au chocolat délicieux.
 
Fin de journée : nous sommes trempés, boueux et nos chaussures remplies d'eau .
CARNET N° 116
MAVROS ODYSSEE