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Punta De Chocos
Après le petit-déjeuner, notre premier arrêt est chez un garagiste ... Pas d'affolement, nous faisons simplement une vidange !!!
Puis nous essayons de joindre les deux observatoires de la région pour réserver un tour guidé au coucher du soleil ... Malheureusement, les deux sont complets ... Dommage !!!
Nous profitons d'être à Vicuna pour visiter le "Museo Gabriela Mistral".
Il retrace la vie de poétesse prix Nobel de littérature qui grandit et fut institutrice dans cette petite ville.
Nous reprenons la route pour nous poser au bord de l'océan Pacifique
Rivadavia
Nous faisons un petit détour pour nous rendre dans la "Valle de Elqui".
C'est un lieu d’importance au Chili, en raison de son ciel pur et dégagé qui permet d’admirer les étoiles comme nulle part ailleurs.
De nombreux sites d’observation astrale s’y développent, scientifiques comme touristiques. L'environnement est magnifique entre un ciel pur et la beauté des couleurs de la chaîne montagneuse.
Cette vallée est aussi le berceau de la production du pisco, l’alcool national chilien, car son climat exceptionnellement ensoleillé crée un raisin très sucré, idéal pour l’élaboration d’une eau-de-vie de qualité.
Nous visitons une distillerie de pisco où nous apprenons le processus complet de la fabrication de cet alcool.
Coquimbo
Hier, l'office du tourisme nous a conseillé de nous rendre à la "Feria Modelo".
C'est le poumon commercial d’Ovalle. Un rassemblement de commerces, où l'on trouve une quantité de fruits et de légumes cultivés sur les exploitations agricoles de la province.
Nous y faisons notre marché avant de visiter la "Valle del Encanto".
Cette dernière est un site archéologique où l’on a retrouvé les traces d’une implantation précolombienne. La découverte se fit en 1946.
En 1973, la vallée fut déclarée Monument Historique National. On trouve 3 types d’art rupestre : les pétroglyphes, dessins gravés de manière râpée ou émincée ; les pictographies, dessins peints à même la pierre ; ou les piedras tacitas, cavités uniques faites sur la pierre.
En milieu d'après-midi, nous reprenons notre route, toujours en direction du nord.
Ovalle
La remontée vers le nord dans cette partie du Chili est pauvre en attraits touristiques.
Pour ne pas rouler toute la journée sans objectif précis, nous essayons de trouver des villages ou villes ayant un musée ou une église à visiter.
Aujourd'hui, notre choix se pose sur la ville de "Ovalle". Les premiers à s'intaller sont les "Molle" puis les Indiens "Aconcagua" et "Diaguitas" jusqu'à l'invasion des "Incas" en 1426. Les conquérants Espagnols suivirent. Ansi, comme d'habitude, les terres devinrent la propriété des colons.
Pas grand-chose à voir, sinon le musée archéologique qui fut fondé en 1963. L’objectif de la structure est de conserver et d'exposer des collections pré-hispaniques découvertes à Ovalle et dans ses alentours, afin de valoriser et de préserver le patrimoine de la région.
Après un petit tour de la ville, nous nous posons pour la soirée en sortie de la ville.
Quilimari
Nous continuons notre route vers le nord.
C'est une région peu connue des touristes étrangers, mais appréciée par les Chiliens pour ses stations balnéaires.
Nous nous arrêtons pour déjeuner à " Los Molles ".
Un village de pêcheurs devenu une importante station balnéaire à moins de 200 km de Santiago. Outre la longue plage de sable, le site offre de belles balades sur la côte rocheuse. Los Molles est aussi l’un des spots de plongée les plus intéressants du Chili.
Nous reprenons notre voyage le long de l'océan Pacifique et bivouaquons de bonne heure pour finaliser le carnet et la vidéo sur l'Île de Pâques.
Laguna Verde / Valparaiso
Au programme aujourd'hui : La visite de la ville de Valparaiso.
En 1536, l’Espagnol Juan de Savedra découvre cette baie idéalement située et son village de pêcheurs.
Dès 1544, elle reçoit le nom de Valparaiso pour servir de port naturel à Santiago, mais ne se développe que très lentement à l’époque coloniale, dominée par la capitale Lima et son port du Callao.
Après l’indépendance, poussée par la découverte, l’exploitation et l’exportation de cuivre, de salpêtre, d’or, d’argent, la ville connaît un développement rapide tout au long du XIXe siècle.
Le commerce est florissant, le port est aménagé en gagnant sur la mer, le chemin de fer arrive en 1855, le premier funiculaire construit en 1883 sur le Cerro Concepción. Valparaiso est à l’avant-garde, on vient même de Santiago pour acheter la dernière mode européenne, et elle est connue dès le XIXe siècle comme la « perle du Pacifique ».
Cependant, l’ouverture du canal de Panamá, la crise économique de 1929, plongent Valparaiso dans un déclin financier et commercial. La ville touche le fond dans les années 1980, pendant la dictature.
Pour nous rendre en ville nous prenons le bus 520 qui nous y amène en 30 minutes. Nous sommes dimanche et le centre-ville est vide ...
Les principaux sites à visiter sont principalement ses collines abruptes ou "Cerro" qui ont inspiré des générations de poètes, d’artistes et de philosophes. Un labyrinthe de sentiers sinueux, des maisonnettes colorées, de vieux funiculaires et des lampadaires s’y accrochent.
Valparaiso, la ville du "street art" à tous les coins de rue. Nous retrouvons de nombreuses fresques murales qui donnent toute son identité à cette ville.
Nous n'avons pas trop aimé cette ville, qui nous est apparu grise et sale, seulement rehaussée par les couleurs des "murales" qui n'ont pas été à la hauteur de nos attentes.
Après déjeuner, nous retournons au camping pour nous relaxer.
Laguna Verde / Valparaiso
Petite journée relax pour nous rendre à Valparaiso.
Il n'y a pas beaucoup de possibiltés de bivouaquer dans cette métropole. Sur les conseils de Thierry, nous nous dirigeons vers un camping assez loin du centre-ville.
Avant notre installation, nous nous arrêtons dans un grand supermarché pour un ravitaillement assez complet.
Nous passons notre après-midi à travailler sur notre site et sur les photos.
CARNET N° 218
MAVROS ODYSSEE
